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co 01 les anticorps anti ago1 sont des biomarqueurs diagnostiques des neuronopathies sensitives auto immunes et ciblent principalement des epitopes conformationnels auteurs moritz c 1 3 4 do l 2 tholance y 1 3 muniz castrillo s 2 pinto a 2 rogemond v 2 honnorat j 2 camdessanche j 1 3 4 antoine j 1 3 4 etablissement 1 chu saint etienne saint etienne france 2 centre de reference des syndromes neurologiques paraneoplasiques et encephalites auto immunes lyon france 3 institute neuromyogene inserm u1217 cnrs umr 5310 lyon france 4 universite jean monnet saint etienne france presentateur moritz christian |
CO-01 - Les anticorps anti-AGO1 sont des biomarqueurs diagnostiques des neuronopathies sensitives auto-immunes et ciblent principalement des épitopes conformationnels
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Outil diagnostique
Auteurs : MORITZ C. (1,3,4), DO L. (2), THOLANCE Y. (1,3), MUÑIZ-CASTRILLO S. (2), PINTO A. (2), ROGEMOND V. (2), HONNORAT J. (2), CAMDESSANCHÉ J. (1,3,4), ANTOINE J. (1,3,4)
Présentateur : MORITZ Christian
Etablissement : (1) CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, FRANCE; (2) Centre de référence des syndromes neurologiques paranéoplasiques et encéphalites auto-immunes, Lyon, FRANCE; (3) Institute NeuroMyoGène, INSERM U1217/CNRS UMR 5310, Lyon, FRANCE; (4) Université Jean Monnet, Saint-Étienne, FRANCE
Introduction : Nous avons rècemment décrit les autoanticorps (Ac) dirigés contre les protéines Argonaute (AGO ; principalement AGO1+2) comme étant un biomarqueur d'auto-immunité dans les maladies neurologiques, principalement dans les NNS. Ainsi, nous avons développé un ELISA sensible pour évaluer 1) la fréquence des Ac anti-AGO1 dans les NNS, 2) les titres, 3) les sous-classes d'IgG, 4) la spécificité de conformation de l’épitope et 5) la réactivité en cell-based-assay (CBA).
Objectifs : 11h39
Méthodologie : 905 sujets ont été analysé : 437 neuropathies périphériques (132 NNS, 305 neuropathies non-NNS), 78 maladies du système nerveux central (CNSD), 274 maladies auto-immunes (AID), 116 témoins sains (HC). Les séropositifs ont été testés pour les sous-classes, les titres, la spécificité de conformation et la réactivité en CBA.
Résultats : Ces Ac anti-AGO1 ont été retrouvés chez 49 patients, comprenant 28/437 (6,4 %) neuropathies périphériques, 5/78 CNSD (6,4 %), 16/274 (5,8 %) AID et 0/116 (0 %) HC. Ces Ac anti-AGO1 étaient significativement plus frequents dans les NNS 17/132 (12,9%) que dans les 1) neuropathies non-NNS 11/305 (3,7%); p=0,001, et 2) AID 16/274 (5,8 %); p=0,02. Les titres allaient de 100 à 100 000. La sous-classe était principalement IgG1. La moitié des patients séropositifs étaient positifs pour les Ac anti-AGO2 (23/43, 53,5%), les épitopes étaient principalement conformationnels (37/48, 77,1%) et <50% étaient positif en CBA (18/46, 39,1%).
Discussion : Parmi tous les patients NNS sans contexte dysimmun connu, les Ac anti-AGO1 ont été détectés chez 5/59 (8,5%), ce qui souligne le bénéfice diagnostique.
Conclusion : Les Ac anti-AGO1 sont des biomarqueurs diagnostiques d’un contexte dysimmun dans les NNS.
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co 02 les deux premieres grandes deletions de kif5a responsables de la maladie de charcot marie tooth detectees grace au logiciel covcopcan auteurs pyromali i 1 gomes c 7 favreau f 1 2 sturtz f 1 2 magdelaine c 1 2 lia a 1 2 3 perani a 2 nizou a 1 benslimane n 1 derouault p 3 bourthoumieu s 4 fradin m 5 sole g 6 duval f 6 etablissement 1 universite de limoges ea6309 mmnp limoges france 2 chu limoges service de biochimie et de genetique moleculaire limoges france 3 chu limoges service de bioinformatique limoges france 4 chu limoges service de cytogenetique limoges france 5 chu rennes service de genetique rennes france 6 chu bordeaux gh pellegrin departement de neurologie bordeaux france 7 hopital pontchaillou departement de neurologie rennes france presentateur pyromali ioanna |
CO-02 - Les deux premières grandes délétions de KIF5A responsables de la maladie de Charcot-Marie-Tooth, détectées grâce au logiciel CovCopCan.
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Outil diagnostique
Auteurs : PYROMALI I. (1), GOMES C. (7), FAVREAU F. (1,2), STURTZ F. (1,2), MAGDELAINE C. (1,2), LIA A. (1,2,3), PERANI A. (2), NIZOU A. (1), BENSLIMANE N. (1), DEROUAULT P. (3), BOURTHOUMIEU S. (4), FRADIN M. (5), SOLE G. (6), DUVAL F. (6)
Présentateur : PYROMALI Ioanna
Etablissement : (1) Université de Limoges, EA6309, MMNP, Limoges, FRANCE; (2) CHU Limoges, Service de Biochimie et de Génétique Moléculaire, Limoges, FRANCE; (3) CHU Limoges, Service de Bioinformatique, Limoges, FRANCE; (4) CHU Limoges, Service de Cytogénétique, Limoges, FRANCE; (5) CHU Rennes, Service de Génétique, Rennes, FRANCE; (6) CHU Bordeaux GH Pellegrin, Département de Neurologie, Bordeaux, FRANCE; (7) Hôpital Pontchaillou, Département de Neurologie, Rennes, FRANCE
Introduction : La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est la neuropathie périphérique héréditaire la plus fréquente résultante de lésions des nerfs moteurs et sensoriels. PMP22 a été le premier gène associé à la CMT via une variation structurelle (SV;Structural-Variation) de type duplication. Aujourd’hui, plus de 90 gènes sont associés à la CMT, sur lesquels principalement des variants ponctuels (SNV;Single-Nucleotide-Variants) et des courtes insertions ou délétions sont décrits, tandis que les SVs sont souvent sous-diagnostiqués.
Objectifs : 11h48
Méthodologie : Dans notre étude, nous avons utilisé une stratégie NGS ciblé et le logiciel CovCopCan pour analyser les données de deux familles non apparentées présentant des symptômes de CMT associés à un syndrome pyramidal.
Résultats : Nous avons découvert deux grands SVs dans KIF5A, un gène associé à des formes axonales CMT (CMT2), dans lequel aucun SV n'a encore été décrit. Dans la première famille, le patient présente une large délétion de 12 kb dans KIF5A incluant les exons 2-15. Dans la seconde famille, deux cas présentent une large délétion de 3 kb dans KIF5A incluant les exons 24-28.
Discussion : L'analyse bioinformatique des régions des points de cassure a permis de révéler que le mécanisme de NAHR (Non-Allelic-Homologous-Recombination), similaire à celui impliqué dans la duplication du PMP22, pourrait être responsable de l'un de ces deux SVs et pourrait potentiellement être présent chez de nombreux autres patients.
Conclusion : Cette étude établit un nouveau concept de mécanisme impliqué dans les maladies neurologiques et souligne l'importance d'analyser systématiquement les SVs lors du diagnostic, car elles pourraient être impliquées dans les neuropathies périphériques plus fréquemment que suspecté actuellement.
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co 03 kctd11 nouveau gene implique dans la maladie de charcot marie tooth auteurs gadacha j 1 haidar z 1 pauset a 1 jabbour r 3 megarbane a 2 bernard marissal n 1 delague v 1 etablissement 1 u 1251 marseille medical genetics marseille france 2 department of human genetics gilbert and rosemary chagoury hospital lebanese american university beyrouth liban 3 neurology division department of internal medicine st george hospital university medical center university of balamand beyrouth liban presentateur gadacha jihane |
CO-03 - KCTD11 : nouveau gène impliqué dans la maladie de Charcot-Marie-Tooth
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Autre
Auteurs : GADACHA J. (1), HAIDAR Z. (1), PAUSET A. (1), JABBOUR R. (3), MÉGARBANÉ A. (2), BERNARD-MARISSAL N. (1), DELAGUE V. (1)
Présentateur : GADACHA Jihane
Etablissement : (1) U 1251 MARSEILLE MEDICAL GENETICS, Marseille, FRANCE; (2) Department of Human Genetics, Gilbert and RoseMary Chagoury Hospital, Lebanese American University, Beyrouth, LIBAN; (3) Neurology Division, Department of Internal Medicine, St George Hospital University Medical Center, University of Balamand, Beyrouth, LIBAN
Introduction : Nous avons cherché à identifier le gène causal et les mécanismes physiopathologiques associés, dans une grande famille libanaise consanguine, comportant 6 individus atteints d'une forme récessive mixte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth.
Objectifs : 11h57
Méthodologie : Le séquençage à haut-débit du génome (WGS) a été réalisé chez cinq individus (trois patients) de la famille. Des analyses fonctionnelles ont été réalisées dans des cellules de patients et un modèle de myéline in vitro.
Résultats : Nous avons identifié, chez les patients, un nouveau variant frameshift, perte de fonction, homozygote dans le gène KCTD11. Dans des cocultures murines de cellules de Schwann et de neurones sensitifs, nous avons montré que la perte de fonction de kctd11 induit une diminution drastique du nombre de segment de myéline. Cette diminution semble liée à une augmentation des niveaux de protéine HDAC1.
Discussion : KCTD11, décrit comme un gène suppresseur de tumeur, régule également la différentiation neuronale. Son rôle dans le Système Nerveux Périphérique est, en revanche, mal connu. Nous montrons que la perte de KCTD11, régulateur négatif de HDAC1, facteur clé dans la survie des SC et la myélinisation, induit une augmentation des niveaux de HDAC1, qui peut constituer une cible thérapeutique dans la maladie.
Conclusion : Nous avons démontré que KCTD11/REN est un nouveau gène de CMT et que la perte de fonction du gène induit une forte démyélinisation in vitro. D'autres études doivent etre réalisées pour mieux comprendre la physiopathologie de cette maladie, mais nous avons déjà identiié HDAC1, comme un acteur majeur de cette démyélinisation et cible thérapeutique.
Bibliographie : xxx
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co 04 dysfonctionnement mitochondrial et stress oxydatif dans un modele de motoneurones derives dipsc issues dun patient porteur de la maladie de charcot marie tooth pour le gene gdap1 auteurs benslimane n 1 sturtz f 1 2 lia a 1 2 faye p 1 2 miressi f 1 favreau f 1 2 rassat m 1 richard l 1 3 bourthoumieu s 1 4 laroche c 5 6 magy l 1 3 magdelaine c 1 2 etablissement 1 maintenance myelinique et neuropathies peripheriques ea6309 limoges france 2 service de biochimie et genetique moleculaire limoges france 3 service de neurologie limoges france 4 service de cytogenetique limoges france 5 service de pediatrie limoges france 6 centre de competence des maladies hereditaires du metabolisme limoges france 7 service de bioinformatique limoges france presentateur benslimane nesrine |
CO-04 - Dysfonctionnement mitochondrial et stress oxydatif dans un modèle de motoneurones dérivés d’iPSC issues d’un patient porteur de la maladie de Charcot-Marie-Tooth pour le gène GDAP1
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Autre
Auteurs : BENSLIMANE N. (1), STURTZ F. (1,2), LIA A. (1,2), FAYE P. (1,2), MIRESSI F. (1), FAVREAU F. (1,2), RASSAT M. (1), RICHARD L. (1,3), BOURTHOUMIEU S. (1,4), LAROCHE C. (5,6), MAGY L. (1,3), MAGDELAINE C. (1,2)
Présentateur : BENSLIMANE Nesrine
Etablissement : (1) Maintenance Myélinique et Neuropathies Périphériques, EA6309, Limoges , FRANCE; (2) Service de Biochimie et Génétique Moléculaire, Limoges, FRANCE; (3) Service de Neurologie, , Limoges , FRANCE; (4) Service de Cytogénétique, Limoges , FRANCE; (5) Service de Pédiatrie, Limoges , FRANCE; (6) Centre de Compétence des Maladies Héréditaires du Métabolisme, Limoges , FRANCE; (7) Service de Bioinformatique, Limoges , FRANCE
Introduction : La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est la neuropathie héréditaire la plus fréquente avec une prévalence de 1/2500. Cette neuropathie sensitivo-motrice peut être transmise selon différents modes de transmission, peut varier électrophysiologiquement avec des formes démyélinisantes et des formes axonales.
Actuellement, plus de 90 gènes ont été identifiés comme responsables de la CMT, dont le gène GDAP1. En condition physiologique, ce gène conduit à la production d’une protéine exprimée principalement au niveau de la membrane externe des mitochondries des nerfs périphériques.
Objectifs : 12h06
Méthodologie : Pour notre étude, nous avons créé des cellules souches induites à la pluripotence (iPSc) à partir de fibroblastes humains d’individus sains et d'un patient CMT2H porteur d’une mutation non-sens à l’état homozygote du gène GDAP1 (c.581C>G, p.Ser194*). Les cellules iPS ont ensuite été différenciées en motoneurones.
Résultats : L'analyse RT-PCR montre que l’ARNm de GDAP1 est principalement exprimé dans les motoneurones chez les deux témoins, tandis que chez le patient porteur du codon PTC, le niveau d’ARNm de GDAP1 est drastiquement réduit probablement dégradé par le système NMD (Non-sens-Mediated-Decay). Des analyses morphologiques et fonctionnelles ont révélé, dans les motoneurones en culture du patient CMT une diminution de la viabilité cellulaire associée à un dysfonctionnement du métabolisme lipidique, à des défauts morphologiques des crêtes mitochondriales et au développement du stress oxydant.
Discussion :
Ce modèle cellulaire de motoneurones dérivés d’iPSC souligne le rôle de la mitochondrie et du stress oxydatif dans la maladie CMT provoquée par des mutations du gène GDAP1.
Conclusion : Ce model cellulaire pourrait également être utilisé dans l’évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques.
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co 05 exploration de lirm quantitative de nerf comme biomarqueur de la polyradiculoneuropathie inflammatoire demyelinisante chronique pidc auteurs corazza g 1 bendahan d 2 fortanier e 1 grapperon a 1 verschueren a 1 salort campana e 1 delmont e 1 attarian s 1 etablissement 1 centre de reference des maladies neuromusculaires et sla hopital la timone marseille france marseille france 2 aix marseille universite cnrs crmbm umr 7339 marseille france marseille france presentateur corazza giovanni |
CO-05 - Exploration de l’IRM quantitative de nerf comme biomarqueur de la Polyradiculoneuropathie Inflammatoire Démyélinisante Chronique (PIDC)
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Autre
Auteurs : CORAZZA G. (1), BENDAHAN D. (2), FORTANIER E. (1), GRAPPERON A. (1), VERSCHUEREN A. (1), SALORT-CAMPANA E. (1), DELMONT E. (1), ATTARIAN S. (1)
Présentateur : CORAZZA Giovanni
Etablissement : (1) Centre de référence des Maladies neuromusculaires et SLA, Hôpital La Timone, Marseille, France., Marseille, FRANCE; (2) Aix-Marseille Université, CNRS, CRMBM, UMR 7339, Marseille, France, Marseille, FRANCE
Introduction : L’évaluation des PIDC demande le développement de biomarqueurs très sensibles et corrélés à la sévérité de la maladie. L’objectif était d’étudier l’intérêt de l’IRM quantitative du nerf périphérique comme biomarqueur dans les PIDC.
Objectifs : 12h15
Méthodologie : Douze patients remplissant les critères diagnostiques des PIDC et 14 témoins sains appariés (âge et sexe) ont réalisé une IRM quantitative du membre inférieur non dominant.
Le temps de relaxation T2 (T2R), le volume de nerf (VN) et le ratio du transfert d’aimantation (MTR) étaient quantifiés sur les nerfs sciatique et tibial.
La sévérité de la maladie était évaluée sur le testing musculaire (score MRC), l’incapacité fonctionnelle (scores ONLS et RODS), le taux de neurofilaments et les données électrophysiologiques (MUNIX).
Résultats : Les patients PIDC, 7 hommes et 5 femmes, avaient un âge moyen de 57 ans (16), une durée de maladie de 54 mois (47), un ONLS de 2, un RODS de 69/100 et un score MRC de 130/140
Comparé aux témoins, le volume du nerf était augmenté à la cuisse (1632(+/-262) mm3/m2 vs. 2300(+/-834); p<0.001) et diminué à la jambe (841mm3(+/-189) vs. 431(+/-144); p=0,009), le MTR était diminué sur l’ensemble du membre inférieur (Cuisse:32,3vs.23,5; jambe : 42,9 vs.39,1; p<0,05).
La sévérité de la maladie était corrélée aux séquences quantifiées MTR des nerfs sciatiques (ONLS et score MRC) et T2 des nerfs sciatiques et tibiaux (RODS, temps de marche, MUNIX).
Discussion : .
Conclusion : L’IRM quantitative de nerf semble constituer un bon biomarqueur non invasif pour évaluer la PIDC par des mesures objectives corrélées à la sévérité de la maladie.
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co 06 helios a etude sur le vutrisiran chez des patients atteints dattrh auteurs adams d 1 sekijima y 11 obici l 12 chen c 13 badri p 13 arum s 13 vest j 13 polydefkis m 14 tournev i 2 3 taylor m 4 coelho t 5 plante bordeneuve v 6 berk j 7 gonzalez duarte a 8 gillmore j 9 low s 10 etablissement 1 neurology department aphp chu bicetre inserm u1195 universite paris saclay le kremlin bicetre cedex france 10 division of neurology department of medicine university of malaya kuala lumpur malaisie 11 department of medicine neurology rheumatology shinshu university school of medicine matsumoto japon 12 amyloidosis research and treatment centre irccs fondazione policlinico san matteo pavia italie 13 alnylam pharmaceuticals cambridge etats unis 14 department of neurology johns hopkins university school of medicine baltimore etats unis 2 clinic of nervous diseases university hospital aleksandrovska department of neurology medical university sofia sofia bulgarie 3 department of cognitive sciences new bulgarian university sofia bulgarie 4 department of clinical immunology and allergy westmead hospital and westmead clinical school university of sydney sydney australie 5 hospital de santo antonio centro hospitalar universitario do porto porto portugal 6 neurology amyloid network chu henri mondor assistance publique hopitaux de paris creteil france 7 boston medical center boston etats unis 8 instituto nacional de ciencias medicas y nutricion salvador zubiran ciudad de mexico mexique 9 national amyloidosis centre university college london royal free hospital london royaume uni presentateur adams david |
CO-06 - HELIOS-A: Étude sur le vutrisiran chez des patients atteints d’ATTRh
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Thérapeutique
Auteurs : ADAMS D. (1), SEKIJIMA Y. (11), OBICI L. (12), CHEN C. (13), BADRI P. (13), ARUM S. (13), VEST J. (13), POLYDEFKIS M. (14), TOURNEV I. (2,3), TAYLOR M. (4), COELHO T. (5), PLANTÉ-BORDENEUVE V. (6), BERK J. (7), GONZÁLEZ-DUARTE A. (8), GILLMORE J. (9), LOW S. (10)
Présentateur : ADAMS David
Etablissement : (1) Neurology Department, APHP, CHU Bicêtre, INSERM U1195, Université Paris-Saclay, Le Kremlin Bicêtre Cedex, FRANCE; (10) Division of Neurology, Department of Medicine, University of Malaya, Kuala Lumpur, MALAISIE; (11) Department of Medicine (Neurology & Rheumatology), Shinshu University School of Medicine, Matsumoto, JAPON; (12) Amyloidosis Research and Treatment Centre, IRCCS Fondazione Policlinico San Matteo, Pavia, ITALIE; (13) Alnylam Pharmaceuticals, Cambridge, ETATS-UNIS; (14) Department of Neurology, Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, ETATS-UNIS; (2) Clinic of Nervous Diseases, University Hospital Aleksandrovska, Department of Neurology, Medical University – Sofia, Sofia, BULGARIE; (3) Department of Cognitive Sciences, New Bulgarian University, Sofia, BULGARIE; (4) Department of Clinical Immunology and Allergy, Westmead Hospital and Westmead Clinical School, University of Sydney, Sydney, AUSTRALIE; (5) Hospital de Santo António, Centro Hospitalar Universitário do Porto, Porto, PORTUGAL; (6) Neurology – Amyloid network, CHU Henri Mondor – Assistance Publique Hopitaux de Paris, Créteil, FRANCE; (7) Boston Medical Center, Boston, ETATS-UNIS; (8) Instituto Nacional de Ciencias Médicas y Nutrición Salvador Zubirán, Ciudad de México, MEXIQUE; (9) National Amyloidosis Centre, University College London, Royal Free Hospital, London, ROYAUME-UNI
Introduction :L’amyloïdose héréditaire à transthyrétine (ATTRh) est une maladie multisystémique mortelle. Le vutrisiran, traitement expérimental de l’interférence d’ARN qui cible les TTR variante et de type sauvage, a été évalué dans l’étude de phase 3 HELIOS-A (NCT03759379).
Objectifs :18h09
Méthodologie :Les patients atteints d’ATTRh avec polyneuropathie ont été randomisés (3:1) pour recevoir le vutrisiran (25 mg par injection sous cutanée tous les 3 mois) ou le patisiran (0,3 mg/kg par perfusion IV/3 semaines), un comparateur de référence. Le groupe placebo (77) issu de l’étude APOLLO fut le contrôle externe. Principal critère d’évaluation: variation par rapport à la référence en neuropathie (mNIS+7) au mois 9 par rapport au placebo.
Résultats :164 patients randomisés (vutrisiran: 122; patisiran: 42). À 9 mois, le vutrisiran a amélioré significativement le score mNIS+7 par rapport au placebo (figure), ainsi qu’à 18 mois (critère d’évaluation secondaire). Le vutrisiran a rempli tous les critères d’évaluation secondaires, avec des améliorations significatives de la qualité de vie (Norfolk QOL-DN) et de la vitesse de marche (test sur 10 mètres) aux mois 9 et 18, du statut nutritionnel (IMCm) et du handicap (R-ODS) au mois 18, comparé au placebo, et réduction forte et durable de la TTR sur 18 mois, non inférieure au patisiran. La plupart des événements indésirables avec le vutrisiran étaient légers ou modérés, sans interruption du traitement ni décès.
Discussion :Le vutrisiran a amélioré significativement plusieurs critères d’évaluation importants par rapport au placebo, démontrant un profil de sécurité acceptable.
Conclusion :Le vutrisiran peut apporter un bénéfice dans manifestations pathologiques importantes de l’ATTRh.
Variation moyenne des MC du score mNIS+7 par rapport à la référence
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co 07 insensibilite congenitale a la douleur liee au gene ntrk1 une etude retrospective nationale auteurs echaniz laguna a 1 etablissement 1 chu de bicetre aphp kremlin bicetre france presentateur echaniz laguna andoni |
CO-07 - Insensibilité congénitale à la douleur liée au gène NTRK1 : une étude rétrospective nationale
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cohorte
Auteurs : ECHANIZ-LAGUNA A. (1)
Présentateur : ECHANIZ-LAGUNA Andoni
Etablissement : (1) CHU DE BICETRE, APHP, KREMLIN-BICETRE, FRANCE
Introduction : L'insensibilité congénitale à la douleur avec anhidrose (CIPA) est une maladie autosomique récessive rare résultant de mutations du gène NTRK1 codant pour le récepteur TrkA du NGF (Neural Growth Factor).
Objectifs : 18h18
Méthodologie : Dans cette étude rétrospective multicentrique, nous avons étudié les patients CIPA identifiés dans les laboratoires français séquençant le gène NTRK1, et 7 patients ont été identifiés.
Résultats : L'âge moyen des patients était de 10 ans (4-20), quatre patients étaient de sexe féminin (57%), le développement psychomoteur était retardé dans 4 cas (57%) et 4 patients étaient issus d’une famille consanguine (57%). L'âge moyen au moment du diagnostic était de 5 mois (3-6) et tous les patients présentaient une insensibilité à la douleur, une anhidrose, une déficience intellectuelle, des automutilations, des épisodes fébriles, une altération de la sensibilité thermoalgique et une atteinte du système nerveux autonome. Les patients présentaient d’autres signes, notamment une hyperactivité (86%), une labilité émotionnelle (86%), des déformations articulaires (71%), des fractures osseuses (57%), une altération de la sensibilité proprioceptive (50%), des anomalies de la peau et des phanères (28%) et des épisodes d'hypothermie (28%). Deux patients sont décédés à l'âge de 9 et 12 ans d'une infection. Dans 3 cas, aucun potentiel d’action sensitif n’était obtenu aux membres inférieurs. Dans 1 cas, la biopsie nerveuse montrait une absence totale de fibres amyéliniques. Neuf variants NTRK1 pathogènes ont été identifiés, dont 3 nouvelles mutations.
Discussion : NA.
Conclusion : Cette étude nationale confirme que la CIPA est une maladie rare et élargit le spectre génotypique des mutations NTRK1.
Bibliographie : NTRK1 gene-related congenital insensitivity to pain with anhidrosis: a nationwide multicenter retrospective study.
Echaniz-Laguna A, Altuzarra C, Verloes A, De La Banda MGG, Quijano-Roy S, Tudorache RA, Jaxybayeva A, Myrzaliyeva B, Tazir M, Vallat JM, Francou B, Urtizberea JA. Neurogenetics 2021; 22:333-341.
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co 08 description et suivi multicentriques de neuropathies liees au protoxyde dazote auteurs berling e 1 fargeot g 3 aure k 4 huy tran t 2 kubis n 2 lozeron p 2 zanin a 2 etablissement 1 aphp hopital raymond poincare garches france 2 aphp hopital lariboisiere paris france 3 aphp hopital bicetre le kremlin bicetre france 4 hopital foch suresnes france presentateur berling edouard |
CO-08 - Description et suivi multicentriques de neuropathies liées au protoxyde d’azote
Thème 3 - Neuropathies métaboliques/toxiques - Cohorte
Auteurs : BERLING E. (1), FARGEOT G. (3), AURÉ K. (4), HUY TRAN T. (2), KUBIS N. (2), LOZERON P. (2), ZANIN A. (2)
Présentateur : BERLING Edouard
Etablissement : (1) APHP / Hôpital Raymond Poincaré, Garches, FRANCE; (2) APHP / Hôpital Lariboisière, Paris, FRANCE; (3) APHP / Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (4) Hôpital Foch, Suresnes, FRANCE
Introduction : L’utilisation du protoxyde d’azote (N2O) à des fins récréatives est en forte recrudescence.
Objectifs : 18h27
Méthodologie : Nous rapportons rétrospectivement le suivi de 7 patients présentant une neuropathie associée à la consommation de N2O. Les données démographiques, toxicologiques, cliniques, biologiques et électrophysiologiques sont présentées.
Résultats : Sept patients, de 18 à 30 ans, consommant plus de 140 ballons de N2O par semaine (chaque ballon contenant environ 8g de N2O) pendant plus d’un mois ont tous développé une neuropathie sévère, à prédominance motrice, longueur-dépendante évolutive sur trois à six semaines. Deux tiers présentaient des signes de myélopathie associée. Le déficit moteur distal et l’ataxie étaient responsables d’un handicap modéré. L’imagerie médullaire était le plus souvent normale. L’électroneuromyographie mettait en évidence une neuropathie axonale des membres inférieurs à très nette prédominance motrice, avec des signes de dénervation active. L’homocystéinémie était systématiquement élevée, alors que le taux de vitamine B12 sérique était presque toujours normal suggérant une participation de l’hyperhomocystéinémie dans la survenue de cette neuropathie. Dès le diagnostic, une supplémentation en vitamine B12 était instituée. Quatre mois en moyenne après l’arrêt de l’intoxication, la récupération clinique et électrophysiologique n’était que partielle, associée à une nette diminution de l’homocystéinémie et la disparition des signes de dénervation active. Après un suivi médian de 9 mois, l’ONLS moyen était de 2.0.
Discussion : Un suivi plus prolongé serait nécessaire pour déterminer les séquelles à long terme.
Conclusion : De jeunes patients présentant une neuropathie induite par le N2O ont gardés un retentissement fonctionnel 9 mois après l’arrêt de l’intoxication malgré la supplémentation en vitamine B12.
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co 09 cmt diagnostiquee a tort comme une pidc une etude retrospective multicentrique internationale auteurs echaniz laguna a 1 etablissement 1 chu de bicetre aphp kremlin bicetre france presentateur echaniz laguna andoni |
CO-09 - CMT diagnostiquée à tort comme une PIDC: une étude rétrospective, multicentrique, internationale.
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cohorte
Auteurs : ECHANIZ-LAGUNA A. (1)
Présentateur : ECHANIZ-LAGUNA Andoni
Etablissement : (1) CHU DE BICETRE, APHP, KREMLIN-BICETRE, FRANCE
Introduction : La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT), neuropathie héréditaire incurable, peut imiter une polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC), neuropathie traitable.
Objectifs : 18h36
Méthodologie : Dans cette étude rétrospective, nous avons analysé les caractéristiques des patients CMT diagnostiqués à tort comme PIDC dans 16 hôpitaux universitaires de 3 pays, comparé ces patients avec un groupe de référence de patients PIDC et estimé le coût de l'erreur diagnostique.
Résultats : Parmi 1104 PIDC, nous identifiâmes 35 patients CMT (3,2%). Des mutations dans les gènes PMP22, MPZ et 10 autres gènes CMT furent trouvées respectivement dans 34 %, 31 % et 35 % des cas. En comparaison avec un groupe de référence de 35 PIDC, les patients CMT étaient plus jeunes (39 vs 56 ans), avaient plus fréquemment une faiblesse motrice initiale (80% vs 29%), une perte auditive (14 % vs 0 %), une IRM du plexus brachial normale (70 % vs 40 %), une protéinorachie plus basse (0,5 vs 0,8 g/L) et une moins bonne réponse thérapeutique (20 % vs 69 %). Le coût du traitement chez ces 35 patients mal diagnostiqués fut estimé à 4,6 M€, alors que le coût de l'analyse génétique CMT chez 1104 patients fut estimé à 2,7M€.
Discussion : NA
Conclusion : Dans cette étude, 35/1104 (3,2%) des patients avec une PIDC avaient une CMT. Le coût du traitement de ces 35 patients mal diagnostiqués était significativement plus élevé que le coût d'une analyse génétique CMT chez 1104 patients (4,6M€ contre 2,7M€), suggérant que les investigations génétiques CMT devraient être plus largement utilisées avant de diagnostiquer une PIDC.
Bibliographie : Charcot-Marie-Tooth disease misdiagnosed as chronic inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathy: An international multicentric retrospective study.
Hauw F, Fargeot G, Adams D, Attarian S, Cauquil C, Chanson JB, Créange A, Gendre T, Deiva K, Delmont E, Francou B, Genestet S, Kuntzer T, Latour P, Le Masson G, Magy L, Nardin C, Ochsner F, Sole G, Stojkovic T, Maisonobe T, Tard C, Van den Berghe P, Echaniz-Laguna A.Eur J Neurol. 2021 Sep;28(9):2846-2854.
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co 10 neurolymphomatose atteinte du systeme nerveux peripherique revelant l hemopathie auteurs ducatel p 1 michaud m 1 debs r 2 maisonobe t 2 etablissement 1 chu nancy nancy france 2 aphp paris france presentateur ducatel pauline |
CO-10 - Neurolymphomatose : atteinte du système nerveux périphérique révélant l'hémopathie
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Cohorte
Auteurs : DUCATEL P. (1), MICHAUD M. (1), DEBS R. (2), MAISONOBE T. (2)
Présentateur : DUCATEL Pauline
Etablissement : (1) CHU Nancy, Nancy, FRANCE; (2) APHP , PARIS, FRANCE
Introduction :La neurolymphomatose se définit comme une infiltration du système nerveux périphérique (SNP) par des cellules lymphomateuses. Il s’agit d’une pathologie rare, invalidante. Son diagnostic est complexe notamment lorsque la neuropathie est le mode de révélation de la maladie.
Nous décrivons les caractéristiques cliniques et électrophysiologiques, la démarche diagnostique et la stratégie thérapeutique pour des patients dont la neuropathie a révélé la maladie hématologique.
Objectifs :18h45
Méthodologie :Nous rapportons rétrospectivement 9 cas, sans antécédent d’hémopathie, pour lesquels un diagnostic de neurolymphomatose est confirmé par l’histologie, à l’issue de l’évaluation d’une neuropathie. Le recrutement des sujets est effectué parmi les patients pris en charge dans les services de Neurophysiologie de la Pitié Salpêtrière et du CHU de Nancy sur une période de 15 ans.
Résultats :La neuropathie se distinguait par son caractère douloureux (7/9), une possible atteinte proximale (4/9) ou des 4 membres (6/9), une distribution asymétrique ou multifocale (7/9), une fibrillation abondante (7/9), une tendance à l’aggravation rapide, une perte de poids associée (6/9).
Le diagnostic reposait principalement sur la biopsie neuromusculaire (8/9) qui identifiait un infiltrat lymphocytaire comportant des atypies cellulaires (7/9) et une population monoclonale (7/9). La TEP scan, l’IRM rachidienne ou plexique, l’analyse du LCR et l’immunophénotypage lymphocytaire sanguin participaient au diagnostic.
Discussion :L’évolution de la maladie est généralement rapide mais des formes plus indolentes méritent notre attention car elles peuvent s’aggraver brutalement, même après plusieurs années.
Conclusion :Cette étude souligne l’intérêt de la biopsie neuro-musculaire lorsque la neuropathie est révélatrice de la neurolymphomtose. L’enjeu étant la mise en place rapide d'un traitement adapté.
Bibliographie :1. Qui£ones-Hinojosa A, Friedlander RM, Boyer PJ, Batchelor TT, chiocca EA. Solitary sciatic nerve lymphoma as an initial manifestation of diffuse neurolymphomatosis. Journal of Neurosurgery. 2000;92(1):165-169.
2. Kuntzer T, Lobrinus JA, Janzer RC, Ghika J, Bogousslavsky J. Clinicopathological and molecular biological studies in a patient with neurolymphomatosis. Muscle Nerve. 2000;23(10):1604-1609.
3. Kinoshita H, Yamakado H, Kitano T, et al. Diagnostic utility of FDG-PET in neurolymphomatosis: report of five cases. J Neurol. 2016;263(9):1719-1726.
4. Bourque PR, Sampaio ML, Warman-Chardon J, Samaan S, Torres C. Neurolymphomatosis of the lumbosacral plexus and its branches: case series and literature review. BMC Cancer. 2019;19(1):1149.
5. DeVries AH, Howe BM, Spinner RJ, Broski SM. B-cell peripheral neurolymphomatosis: MRI and 18F-FDG PET/CT imaging characteristics. Skeletal Radiol. 2019;48(7):1043-1050.
6. Davidson T, Kedmi M, Avigdor A, et al. FDG PET-CT evaluation in neurolymphomatosis: imaging characteristics and clinical outcomes. Leukemia & Lymphoma. 2018;59(2):348-356.
7. Tomita M, Koike H, Kawagashira Y, et al. Clinicopathological features of neuropathy associated with lymphoma. Brain. 2013;136(8):2563-2578.
8. Viala K, Behin A, Maisonobe T, et al. Neuropathy in lymphoma: a relationship between the pattern of neuropathy, type of lymphoma and prognosis? Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry. 2008;79(7):778-782.
9. Vallat JM, De Mascarel HA, Bordessoule D, et al. Non-Hodgkin malignant lymphomas and peripheral neuropathies--13 cases. Brain. 1995;118 ( Pt 5):1233-1245.
10. Baehring JM, Damek D, Martin EC, Betensky RA, Hochberg FH. Neurolymphomatosis. Neuro-oncology. 2003;5(2):104-115.
11. Grisariu S, Avni B, Batchelor TT, et al. Neurolymphomatosis: an International Primary CNS Lymphoma Collaborative Group report. Blood. 2010;115(24):5005-5011.
12. Baehring JM, Batchelor TT. Diagnosis and Management of Neurolymphomatosis: The Cancer Journal. 2012;18(5):463-468.
13. Shree R, Goyal MK, Modi M, et al. The Diagnostic Dilemma of Neurolymphomatosis. J Clin Neurol. 2016;12(3):274.
14. Byun JM, Kim KH, Kim M, et al. Diagnosis of secondary peripheral neurolymphomatosis: a multi-center experience. Leukemia & Lymphoma. 2017;58(11):2624-2632.
15. Duchesne M, Roussellet O, Maisonobe T, et al. Pathology of Nerve Biopsy and Diagnostic Yield of PCR-Based Clonality Testing in Neurolymphomatosis. Journal of Neuropathology & Experimental Neurology. 2018;77(9):769-781.
16. Duchesne M, Mathis S, Corcia P, et al. Value of nerve biopsy in patients with latent malignant hemopathy and peripheral neuropathy: a case series. Medicine (Baltimore). 2015;94(3):e394.
17. Cheson BD, Pfistner B, Juweid ME, et al. Revised Response Criteria for Malignant Lymphoma. JCO. 2007;25(5):579-586.
Exemple d'une biopsie neuro-musculaire chez un patient atteint de neurolymphomatose.
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p01 neuropathie cranienne avec diplegie faciale reliee a une deletion des exons 4 et 5 du gene pmp22 auteurs fernandez eulate g 1 guillaud bataille m 1 le guern e 1 stojkovic t 1 leonard louis s 1 etablissement 1 hopital pitie salpetriere paris france presentateur fernandez eulate gorka |
P01 - Neuropathie crânienne avec diplégie faciale reliée à une délétion des exons 4 et 5 du gène PMP22
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cas clinique
Voir le poster
Auteurs : FERNÁNDEZ-EULATE G. (1), GUILLAUD-BATAILLE M. (1), LE GUERN E. (1), STOJKOVIC T. (1), LEONARD-LOUIS S. (1)
Présentateur : FERNÁNDEZ-EULATE Gorka
Etablissement : (1) Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE
Introduction :Les neuropathies reliées au gène PMP22 sont généralement dues soit à une duplication d’une région de 1.5 Mb contenant ce gène et conduisant à une neuropathie démyélinisante motrice et sensitive longueur-dépendante ou maladie de Charcot-Marie-Tooth 1A (CMT1A), soit à des délétions de cette même région conduisant à une neuropathie héréditaire avec hypersensibilité à la pression. Plus rarement, des mutations ponctuelles peuvent provoquer l'un ou l'autre de ces deux phénotypes. Par ailleurs, les neuropathies entrainant une diplégie faciale sont rarement observées dans les CMT, et notament dans le CMT1A.
Objectifs :
Méthodologie :Nous rapportons deux membres d’une famille d’origine française porteuses d'une nouvelle délétion ponctuelle des exons 4 et 5 du gènePMP22.
Résultats :Nous présentons le phénotype clinque et électrophysiologique de deux soeurs présentant une neuropathie motrice et sensitive démyélinisante associée à une diplégie faciale chez lesquelles une délétion ponctuelle des exons 4 et 5 du gène PMP22 a été identifiée après un bilan diagnostic complet incluant un large panel de gènes impliqués dans le CMT.
Discussion :Cette famille élargit à la fois le spectre clinique et génétique des neuropathies associées aux mutations ponctuelles PMP22 et souligne l’importance de la recherche des variations structurelles du gène PMP22 chez les patients CMT1 sans confirmation génétique.
Conclusion :Les variations ponctuels du gène PMP22 doivent être rechercher chez des patients CMT1 présentant une neuropathie crânienne avec atteinte faciale.
Bibliographie :Harding AE, Thomas PK. Genetic aspects of hereditary motor and sensory neuropathy (types I and II). J Med Genet. 1980;17(5):329-336. doi:10.1136/jmg.17.5.329
2. Pipis M, Rossor AM, Laura M, Reilly MM. Next-generation sequencing in Charcot–Marie–Tooth disease: opportunities and challenges. Nat Rev Neurol. 2019;15(11):644-656. doi:10.1038/s41582-019-0254-5
3. Van Paassen BW, Van Der Kooi AJ, Van Spaendonck-Zwarts KY, Verhamme C, Baas F, De Visser M. PMP22 related neuropathies: Charcot-Marie-Tooth disease type 1A and Hereditary Neuropathy with liability to Pressure Palsies. Orphanet J Rare Dis. 2014;9(1):38. doi:10.1186/1750-1172-9-38
4. Liao YC, Tsai PC, Lin TS, et al. Clinical and Molecular Characterization of PMP22 point mutations in Taiwanese patients with Inherited Neuropathy. Sci Rep. 2017;7(1). doi:10.1038/s41598-017-14771-5
5. Li J, Parker B, Martyn C, Natarajan C, Guo J. The PMP22 gene and its related diseases. Mol Neurobiol. 2013;47(2):673-698. doi:10.1007/s12035-012-8370-x
6. Liu X, Duan X, Zhang Y, Fan D. Clinical and Genetic Diversity of PMP22 Mutations in a Large Cohort of Chinese Patients With Charcot-Marie-Tooth Disease. Front Neurol. 2020;11. doi:10.3389/fneur.2020.00630
7. Yener GG, Guiochon-Mantel A, Obuz F, et al. Phe 84 deletion of the PMP22 gene associated with hereditary motor and sensory neuropathy HMSN III with multiple cranial neuropathy: Clinical, neurophysiological and magnetic resonance imaging findings. J Neurol. 2001;248(3):193-196. doi:10.1007/s004150170225
8. Das N, Kandalaft S, Wu X, Malhotra A. Cranial nerve involvement in Charcot–Marie–Tooth Disease. J Clin Neurosci. 2017;37:59-62. doi:10.1016/j.jocn.2016.10.049
9. Kumagai-Eto R, Kaseda Y, Tobimatsu S, Uozumi T, Tsuji S, Nakamura S. Subclinical cranial nerve involvement in hereditary motor and sensory neuropathy: A combined conduction study with electrical and magnetic stimulation. Clin Neurophysiol. 2004;115(7):1689-1696. doi:10.1016/j.clinph.2004.02.026
10. Sambuughin N, De Bantel A, McWilliams S, Sivakumar K. Deafness and CMT disease associated with a novel four amino acid deletion in the PMP22 gene. Neurology. 2003;60(3):506-508. doi:10.1212/01.WNL.0000044048.27971.FC
11. Nagappa M, Sharma S, Govindaraj P, et al. PMP22 Gene–Associated Neuropathies: Phenotypic Spectrum in a Cohort from India. J Mol Neurosci. 2020;70(5):778-789. doi:10.1007/s12031-020-01488-w
12. Gautier B, Hajjar H, Soares S, et al. AAV2/9-mediated silencing of PMP22 prevents the development of pathological features in a rat model of Charcot-Marie-Tooth disease 1 A. Nat Commun. 2021;12(1):2356. doi:10.1038/s41467-021-22593-3
13. Boutary S, Caillaud M, El Madani M, et al. Squalenoyl siRNA PMP22 nanoparticles are effective in treating mouse models of Charcot-Marie-Tooth disease type 1 A. Commun Biol. 2021;4(1):1-14. doi:10.1038/s42003-021-01839-2
Arbre généalogique de la famille CMT1 et phénotype de la patiente II.1 porteuse d'une délétion des exons 4 et 5 dans le gène PMP22. A) arbre généalogique ; B.1) atrophie distale du muscle thénar B.2) diplégie faciale périphérique asymétrique ; C.1) hémato
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p02 description de deux cas de neuropathie sord au chuv auteurs vicino a 1 good g 1 tran c 1 royer bertrand b 1 kuntzer t 1 theaudin m 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire vaudois lausanne suisse presentateur vicino alex |
P02 - Description de deux cas de neuropathie SORD au CHUV
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cas clinique
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Auteurs : VICINO A. (1), GOOD G. (1), TRAN C. (1), ROYER-BERTRAND B. (1), KUNTZER T. (1), THEAUDIN M. (1)
Présentateur : VICINO Alex
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, SUISSE
Introduction : Les anomalies du gène SORD représentent la cause la plus fréquente de neuropathie monogénique de transmission autosomique récessive identifiée.
Objectifs :
Méthodologie : Analyse rétrospective des dossiers des cas de neuropathie causée par la variante SORD, rajoutée au panel « neuropathies héréditaires » depuis 2020.
Résultats : Nous avons identifié deux patientes, âgées de 24 et 28 ans.
La première, suissesse, présentait des pieds bots à la naissance et progressivement, un pied tombant bilatéral avec paresthésies aux orteils. Déformations similaires chez sa mère.
Cliniquement : parésie distale amyotrophiante des mains et pieds avec steppage, aréflexie achilléenne et hypopallesthésie aux hallux.
À l’ENMG, neuropathie axonale sensitivo-motrice sévère des quatre membres (médian moteur : amplitude 4.9 mV, vitesse 43.7 m/s)
La deuxième patiente, polonnaise, présentait dès 12 ans l’installation progressive d’une tétraparésie distale amyotrophiante, sans histoire familiale de neuropathie (épilepsie chez le frère).
Cliniquement : amyotrophie avec discrète parésie des mains et pieds, hypopallesthie aux hallux avec réflexes préservés.
À l’ENMG, neuropathie motrice sévère, axonale (médian moteur : amplitude 1.5 mV, vitesse 41.3 m/s)
Le séquençage à haut débit (panel de gènes des neuropathies héréditaire) a identifié respectivement les variant c.757delG, p.(Ala253Glnfs*27) et c.458C>A (p.Ala153Asp), à l’état homozygote dans SORD, classifiés comme pathogènes.
Discussion : Nos deux cas correspondent, en terme d'âge et phénotype, aux premières description de cette neuropathie1.
Conclusion : Cette variation doit être recherchée chez les patients où l’on suspecte une CMT 2. Ceci est d’autant plus important que cette mutation entraîne un trouble du métabolisme du sorbitol qui pourrait, d’ici quelques années, être traitable.
Bibliographie : 1. Cortese - Nature Genetics 52 (2020)
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p03 neuropathie distale hereditaire associee a une mutation vrk1 errance diagnostique auteurs michaud m 1 ravel j 1 selton m 1 bonnet c 1 etablissement 1 chru nancy nancy france presentateur michaud maud |
P03 - Neuropathie distale héréditaire associée à une mutation VRK1 : errance diagnostique
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cas clinique
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Auteurs : MICHAUD M. (1), RAVEL J. (1), SELTON M. (1), BONNET C. (1)
Présentateur : MICHAUD Maud
Etablissement : (1) CHRU NANCY, NANCY, FRANCE
Introduction : Observation des difficultés diagnostiques sur une neuropathie héréditaire VRK1.
Objectifs :
Méthodologie : Présentation des données cliniques, ENMG, IRM, anatomopathologiques et génétiques de manière rétrospective.
Résultats : Il s’agissait d’un patient d’origine caucasienne né d’une union consanguine. Il a présenté vers l’âge de 38 ans des difficultés pour courir et monter sur les pointes de pieds. A l’examen, on notait une amyotrophie des mollets et un déficit musculaire distal prédominant sur les triceps suraux. Le bilan neuromusculaire réalisé en 2015 a montré des CPK à 1306 UI/l et une amyotrophie graisseuse bilatérale et symétrique des muscles des compartiments postérieurs superficiels et modérée des compartiments antérieurs et latérales de jambes sans anomalie inflammatoire ainsi qu’une amyotrophie graisseuse en distalité des muscles semi-membraneux. L’ENMG concluait à une atteinte pseudo-neurogène et la biopsie musculaire à une dystrophie musculaire avec défaut d’expression de la dysferline. L’analyse ciblée DYSF puis un panel myopathie à Strasbourg revenant négatifs, réalisation d’un nouvel électroneuromyogramme qui retrouve une polyneuropathie sensitivomotrice des membres inférieurs à prédominance motrice, axonale. L’analyse en mini exome (OMIMome) utilisé au laboratoire de Nancy a permis l’identification d’un variant pathogène dans le gène VRK1 à l’état homozygote compatible avec la clinique et l’état de consanguinité parentale.
Discussion : Les mutations Vaccina-related kinase 1 (VRK1) sont décrites en association avec des neuropathies héréditaires proximo-distales sensitivo-motrices, neuropathies distales motrices, amyotrophies spinales proximales ou hypoplasies ponto-cérébelleuses.
Conclusion : Les données anatomopathologiques peuvent rarement conduire à une mauvaise orientation diagnostique. La répétition des examens et la possibilité d’accéder à des panels plus larges permet de diminuer l’errance diagnostique et génétique.
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p04 serie rouennaise de canvas une ganglionopathie a rechercher auteurs mereaux j 1 grangeon l 1 bedat millet a 1 guyant marechal l 1 etablissement 1 chu de rouen rouen france presentateur mereaux jean loup |
P04 - Série rouennaise de CANVAS, une ganglionopathie à rechercher
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cohorte
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Auteurs : MÉREAUX J. (1), GRANGEON L. (1), BEDAT-MILLET A. (1), GUYANT-MARÉCHAL L. (1)
Présentateur : MÉREAUX Jean-Loup
Etablissement : (1) CHU de Rouen, ROUEN, FRANCE
Introduction :Le CANVAS est un syndrome associant à des degrés variables une ataxie cérébelleuse, une neuronopathie sensitive et une aréflexie vestibulaire. La cause moléculaire autosomique récessive a été identifiée en 2019 et consiste en des expansions introniques du gène RFC1 [1]. Notre objectif était de décrire les patients testés dans notre centre.
Objectifs :
Méthodologie :Étude descriptive rétrospective des patients du CHU de Rouen avec neuronopathie sensitive testés pour un CANVAS.
Résultats :Le diagnostic de CANVAS a été confirmé chez 16/17 patients (94%) testés suite aux résultats d'ENMG. Les caractéristiques cliniques sont reprises dans la Figure 1. L’âge moyen aux premiers symptômes était de 58 ± 8 ans. Une atrophie cérébelleuse était retrouvée chez 3/11 patients. La triade clinique était complète chez 6/9 patients (67%) avec l’atteinte vestibulaire comme élément le moins constant et recherché.
Discussion :Le tableau clinique était comparable à la littérature [2] mais nous retrouvions plus de toux chronique qui est un signe précoce évocateur bien que peu spécifique et ayant pu influencer la conviction à faire l’analyse. Le rendement diagnostique de 94% était favorisé par la sélection des patients par l’ENMG et la fréquence de la maladie. En effet, l’expansion AAGGG de RFC1 serait présente chez 1% de la population à l’état hétérozygote soit une fréquence comparable avec celle de l’expansion GAA dans FXN (FRDA) [1].
Conclusion :Le CANVAS est une cause sous-estimée d’ataxie sensitive et cérébelleuse d’apparition tardive à tester de manière large maintenant que la cause moléculaire est connue.
Bibliographie :[1] Cortese, Andrea, Roberto Simone, Roisin Sullivan, Jana Vandrovcova, Huma Tariq, Wai Yan Yau, Jack Humphrey, et al. « Biallelic Expansion of an Intronic Repeat in RFC1 Is a Common Cause of Late-Onset Ataxia ». Nature Genetics 51, n? 4 (avril 2019): 649?58. https://doi.org/10.1038/s41588-019-0372-4.
[2] Cortese, Andrea, Stefano Tozza, Wai Yan Yau, Salvatore Rossi, Sarah J. Beecroft, Zane Jaunmuktane, Zoe Dyer, et al. « Cerebellar Ataxia, Neuropathy, Vestibular Areflexia Syndrome Due to RFC1 Repeat Expansion ». Brain: A Journal of Neurology 143, n? 2 (1 février 2020): 480?90. https://doi.org/10.1093/brain/awz418.
Figure 1. Manifestations cliniques des patients.
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p05 crampes fasciculations revelant un syndrome de canvas auteurs kermorvant h 1 debs r 1 maisonobe t 1 huin v 1 stjkovic t 1 lenglet t 1 etablissement 1 aphp pitie salpetriere paris france presentateur kermorvant hugo |
P05 - Crampes-fasciculations révélant un syndrome de CANVAS
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cas clinique
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Auteurs : KERMORVANT H. (1), DEBS R. (1), MAISONOBE T. (1), HUIN V. (1), STJKOVIC T. (1), LENGLET T. (1)
Présentateur : KERMORVANT Hugo
Etablissement : (1) APHP-Pitié Salpêtrière, Paris, FRANCE
Introduction :Le syndrome de CANVAS (Cerebellar ataxia neuropathy, vestibular areflexia syndrome), cause majeure d'ataxie d'origine génétique de la personne âgée, reçoit un intérêt croissant depuis la mise en évidence d'une expansion pathogène du gène RFC1 en 2019. Nous présentons un cas original de ce syndrome d'un patient, avec histoire familiale, débutant sa maladie par un syndrome crampes-fasciculations et associant électriquement une double neuronopathie motrice et sensitive.
Objectifs :
Méthodologie :Un patient de 61 ans consulte dans notre centre de maladie du motoneurone pour crampes et fasciculations des quatre membres évoluant depuis huit ans, sans ataxie associée. Les examens complémentaires ont comporté un ENMG, une ponction lombaire, un PET-CT, une analyse génétique.
Résultats :L'ENMG a mis en évidence une double neuronopathie avec atteinte neurogène chronique et neuropathie sensitive. La ponction lombaire et le PET-CT, l'analyse génétique pour mutation de Kennedy sont revenus négatifs. Plus tard, l'expansion pathologique biallélique AAGGG du gène RFC1 a été retrouvée.
Discussion :Le syndrome crampes-fasciculations oriente vers deux catégories étiologiques: syndrome d'hyperexcitabilité d'origine idiopathique ou inflammatoire; et atteinte neurogène motrice (motoneurone ou nerf moteur). Nous avons écarté les autres causes de double neuronopathie puis avons évoqué un CANVAS. L'atteinte neurogène motrice dans la maladie de CANVAS commence à être mise en évidence.
Conclusion :Le spectre clinique du syndrome évolue significativement.
L'atteinte motrice ne semble pas extraordinaire au vu des cohortes les plus récentes, mais la présentation sous forme de crampes-fasciculations à l'onset semble nouvellement décrite.
Par ailleurs, nous proposons la réalisation d'un screening de RFC1 devant une double neuronopathie d'étiologie inconnue.
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p06 une nouvelle mutation dans nfasc elargit le spectre des maladies du a une deficience en neurofascine auteurs haidar z 1 rihan k 1 brophy p 2 sherman d 2 bernard marissal n 1 chouery khoury e 3 delague v 1 etablissement 1 u 1251 marseille medical genetics marseille france 2 centre for neuroregeneration university of edinburgh edinburgh royaume uni 3 gilbert and rose marie chagoury school of medicine lebanese american university beyrouth liban presentateur delague valerie |
P06 - Une nouvelle mutation dans NFASC élargit le spectre des maladies du à une déficience en neurofascine
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Autre
Auteurs : HAIDAR Z. (1), RIHAN K. (1), BROPHY P. (2), SHERMAN D. (2), BERNARD-MARISSAL N. (1), CHOUERY-KHOURY E. (3), DELAGUE V. (1)
Présentateur : DELAGUE Valérie
Etablissement : (1) U 1251 MARSEILLE MEDICAL GENETICS, Marseille, FRANCE; (2) Centre for Neuroregeneration, University of Edinburgh, Edinburgh, ROYAUME-UNI; (3) Gilbert and Rose-Marie Chagoury School of Medicine Lebanese American University, Beyrouth, LIBAN
Introduction : Identifier le gène causal dans une famillle syrienne consanguine, dont deux membres présentent une forme particulière de maladie neuromusculaire associant ataxie, spasticité des membres inférieurs, signes pyramidaux, en l'absence de neuropathie périphérique
Objectifs :
Méthodologie : Analyses génétiques, par séquençage de l'exome chez les deux individus atteints
Analyses fonctionnelles dans ces fibroblastes de patients et des motoneurones dérivés de cellules hiPSCs (MN-hiPSC). Etude de la myéline dans les fibres myélinisées de peau glabre, à partir de biopsies de peau.
Résultats : Nous avons identifié, chez les deux patients, une nouvelle mutation faux-sens homozygote qui touche les deux isoformes de NFASC: NF186 isoforme neuronale et NF155, isoforme gliale. La mutation cause une diminution très importante de la quantité de l'isoforme neuronale NF186, au niveau du segment initial de l'axone (AIS) des MN-hiPSCs, mais pas de différence, ni de NF186, ni de NF155 au niveau des noeuds de Ranvier dans les fibres myélinisées.
Discussion : Très peu de mutations sont décrites dans NFASC et causent des maladies neurodévelopementales.L'identification d'un nouvelle mutation dans NFASC, touchant les deux isoformes vient élargir le spectre des maladies associées à NFASC. Alors que la mutation identifiée touche les deux isoformes, on observe des défauts qui semblent localisés au niveau de l'AIS dans les MNs de patients. La mutation ne semble pas affecter les fonctions des neurofascines au niveau du noeud de Ranvier.
Conclusion : Il est probable que les mécanismes physiopathologiques passent par l'abolition d'interactions avec un partenaire spécifique de NF186, au niveau de l'AIS.
Bibliographie : ccc
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p07 observatoire nusinsersen suivi longitudinale de la fonction neuromusculaire dune cohorte de patients adultes atteints de sma auteurs querin g 1 2 masingue m 2 villar r 2 fernandez de eulate g 2 behin a 2 bassez g 2 leonard louis s 2 hogrel j 1 stojkovic t 2 etablissement 1 institut de myologie hopital pitie salpetriere paris france 2 aphp centre de reference des maladies neuromusculaires hopital pitie salpetriere paris france presentateur querin giorgia |
P07 - Observatoire Nusinsersen : suivi longitudinale de la fonction neuromusculaire d’une cohorte de patients adultes atteints de SMA.
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Thérapeutique
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Auteurs : QUERIN G. (1,2), MASINGUE M. (2), VILLAR R. (2), FERNANDEZ DE EULATE G. (2), BEHIN A. (2), BASSEZ G. (2), LEONARD-LOUIS S. (2), HOGREL J. (1), STOJKOVIC T. (2)
Présentateur : QUERIN Giorgia
Etablissement : (1) Institut de Myologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE; (2) APHP, Centre de référence des maladies neuromusculaires, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE
Introduction : Le Nusinersen, un oligonucléotide anti-sens augmentant la production de la protéine SMN fonctionnelle, a été approuvé pour le traitement de la SMA. Néanmoins, les connaissances sur l’efficacité chez les patients adultes restent limitées.
Objectifs
Le suivi longitudinal d’une cohorte de patients adultes atteints de SMA traités par Nusinersen.
Objectifs :
Méthodologie : Une évaluation de la fonction neuromusculaire a été effectuée à chaque injection de Nusinersen, comprenant l’échelle MFM, le test de marche de 6 minutes et sur 10 mètres, le test 30STS (patients marchant), la RULM, la mesure de la force musculaire aux membres supérieurs grâce aux MyoTools et une évaluation des capacités respiratoires. Un recueil des effets secondaires a été également effectué.
Résultats : 11 patients (4H/7F) adultes (âge moyen = 42+/-10 ans) atteints de SMA de type III (5 ambulants et 6 non-ambulants) traités par Nusinersen ont participé à l’étude. Cinq patients ont été évalués à 6 et 12 mois.
Le MyoGrip et le MyoPinch étaient stables à 6 mois et présentaient une tendance à l’amélioration à 12 mois. Aucune modification significative n’a été démontrée pour les autres paramètres.
Le traitement a été bien toléré en dehors de syndrome post ponction lombaire, notées chez 40% des patients.
Discussion : Les patients suivis dans notre cohorte montrent une stabilisation avec tendance à l’amélioration de la force des muscles distaux des membres supérieurs.
Conclusion : Nous poursuivons notre étude sur une plus grande cohorte afin de valider les paramètres susceptibles d’amélioration.
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p08 indentification d une mutation de hadhb responsable d une rare forme de neuropathie sensorimotrice et de rhabdomyolyse metabolique auteurs cheng boivin z 1 dagher r 1 massie r 2 gentil b 1 2 etablissement 1 departement de kinesiologie et d education physique universite mcgill montreal canada 2 departement de neurologie et neurochirurgie universite mcgill montreal canada presentateur cheng boivin zacharie |
P08 - Indentification d'une mutation de HADHB responsable d'une rare forme de neuropathie sensorimotrice et de rhabdomyolyse métabolique
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Autre
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Auteurs : CHENG-BOIVIN Z. (1), DAGHER R. (1), MASSIE R. (2), GENTIL B. (1,2)
Présentateur : CHENG-BOIVIN Zacharie
Etablissement : (1) Département de kinésiologie et d'éducation physique, Université McGill, Montréal, CANADA; (2) Département de neurologie et neurochirurgie, Université McGill, Montréal, CANADA
Introduction : Les mutations dans le gène HADHB causent une déficience de la protéine trifonctionelle mitochondriale (MTP). HADHB, en association avec l'unité a (HADHA), forme le complexe moléculaire MTP qui catalyse les étapes clés de la beta-oxydation des acides gras à chaine longue (LCFA). Les mutations dans ces gènes associées à des défauts de la MTP sont des maladies génétiques rares sans traitement avec un spectre large de symptômes, dont trois phénotypes majeurs: une cardiomyopathie infantile létale, une hypoglycémie cétotique et une neuropathie sensorimotrice associées avec une rhabdomyolyse épisodique.
Objectifs :
Méthodologie : Nous avons évalué un patient portant une mutation homozygote rare de HADHB (c.712 C>T) à la clinique de l'institut neurologique de Montréal en utilisant le séquençage de prochaine-génération. Des fibroblastes ont été dérivés d'une biopsie de peau du patient et des parents. Considérant la létalité de l'invalidation d'HADHB chez l'animal, nous avons développé des modèles cellulaires de muscle et de neurones moteurs.
Résultats : Le patient présente une atrophie musculaire et une neuropathie périphérique axonale associée avec une rhabdomyolyse métabolique épisodique ainsi qu'une élévation modérée des carnityl-LCFA. L'analyse par western blot des niveaux d'expression de HADHB et HADHA, ainsi que la formation du complexe MTP a montré une sous-régulation de l'expression de HADHB et de son partenaire. Nos modèles cellulaires démontrent l'effet de l'absence d'HADHB sur la dynamique mitochondriale, souvent affectée dans les neuropathies périphériques.
Discussion : Notre étude caractérise cette mutation pathogénique à l'échelle clinique et fondamentale.
Conclusion : Ceci nous permettra de comprendre l'importance de l'oxydation des LCFA pour les neurones, qui sont plutôt des cellules glycolytiques.
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p09 vie reelle des patients presentant une amylose traitee par gene silencers auteurs assif m 1 balloy g 1 piriou n 2 wiertlewski s 3 pereon y 1 magot a 1 etablissement 1 centre de reference neuromusculaire aoc hotel dieu nantes france 2 service de cardiologie institut du thorax et du systeme nerveux hopital laennec nantes france 3 service de neurologie institut du thorax et du systeme nerveux hopital laenn nantes france presentateur magot armelle |
P09 - Vie réelle des patients présentant une amylose traitée par "gene silencers"
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Thérapeutique
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Auteurs : ASSIF M. (1), BALLOY G. (1), PIRIOU N. (2), WIERTLEWSKI S. (3), PEREON Y. (1), MAGOT A. (1)
Présentateur : MAGOT Armelle
Etablissement : (1) Centre de référence neuromusculaire AOC,hôtel dieu, NANTES, FRANCE; (2) Service de cardiologie, institut du thorax et du système nerveux, Hopital Laennec, NANTES, FRANCE; (3) Service de neurologie, institut du thorax et du système nerveux, Hopital Laenn, NANTES, FRANCE
Introduction : En 2018, deux « gene silencers » (patisiran et inotersen) ont obtenu une AMM pour le traitement de la neuropathie des amyloses TTR d’origine génétique. L’objectif de notre étude était de suivre notre cohorte de patients traités, en vie réelle
Objectifs :
Méthodologie : Tous les patients traités par patisiran ou inotersen suivis au chu de Nantes ont été inclus et évalués lors de leurs visites de suivi habituelles. La neuropathie a été évaluée à partir des scores cliniques NIS-LL, R-ODS, ONLS et PND. Les conductions nerveuses motrice et sensitive ont été explorées. La tolérance des traitements est également rapportée
Résultats : Sept patients ont été inclus dans l’étude (Patisiran 6, Inotersen 1). L’âge moyen à l’introduction des traitements était de 67 ans et la durée moyenne d’évolution de la neuropathie était de 58 mois. Après un suivi moyen de 34 mois, 2 patients étaient stable cliniquement et 2 patients avaient une tendance discrète à l’amélioration. En revanche, 3 patients présentaient une aggravation de leur neuropathie (après une phase initiale de stabilisation pour 2 patients). Les paramètres électrophysiologiques se sont détériorés sur un mode axonal pour tous les patients au cours du suivi. 2 patients ont présentés des effets indésirables modérés (asthénie, troubles de l’humeur) et surtout un patient a présenté un AVC ischémique cardio-embolique
Discussion : Les traitements semblent stabiliser la progression de la neuropathie pour certains de nos patients mais n’empêche pas l'aggravation pour d'autres.
Conclusion : L'étude d'une cohorte à l'échelle nationale et une étude comparative des 2 thérapeutiques seraient intéressantes
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p10 patisiran chez les patients atteints d amylose apres une transplantation hepatique auteurs munoz beamud f 1 white m 9 jay p 9 schmidt h 10 hababou c 9 coelho t 2 gillmore j 3 adams d 4 mazzeo a 5 wixner j 6 plante bordeneuve v 7 llado l 8 arum s 9 etablissement 1 hospital juan ramon jimenez huelva espagne 10 munster university hospital munster allemagne 2 centro hospitalar do porto porto portugal 3 royal free hospital london royaume uni 4 hopital bicetre kremlin bicetre france 5 aou policlinico messina messine italie 6 university hospital in umea umea suede 7 hopital de mondor paris france 8 hospital universitari bellvitge espagne 9 alnylam rutland etats unis presentateur hababou cyrla |
P10 - Patisiran chez les patients atteints d'amylose après une transplantation hépatique
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Thérapeutique
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Auteurs : MUÑOZ-BEAMUD F. (1), WHITE M. (9), JAY P. (9), SCHMIDT H. (10), HABABOU C. (9), COELHO T. (2), GILLMORE J. (3), ADAMS D. (4), MAZZEO A. (5), WIXNER J. (6), PLANTÉ-BORDENEUVE V. (7), LLADÓ L. (8), ARUM S. (9)
Présentateur : HABABOU Cyrla
Etablissement : (1) HOSPITAL JUAN RAMÓN JIMÉNEZ, HUELVA, ESPAGNE; (10) Münster University Hospital, Münster, ALLEMAGNE; (2) Centro Hospitalar do Porto, porto, PORTUGAL; (3) Royal Free Hospital, london, ROYAUME-UNI; (4) Hopital Bicètre, Kremlin bicètre, FRANCE; (5) AOU Policlinico Messina, Messine, ITALIE; (6) University Hospital in Umeå, Umea, SUEDE; (7) Hôpital de Mondor, Paris, FRANCE; (8) Hospital Universitari , Bellvitge, ESPAGNE; (9) Alnylam, Rutland, ETATS-UNIS
Introduction : L'amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR) est une maladie progressive et débilitante. La transplantation hépatique (OLT) réduit la transthyrétine (TTR) mutée pour ralentir précocement la progression de la maladie. Le patisiran réduit la production de la TTR mutée et sauvage. L'étude APOLLO a montré que le patisiran améliorait la polyneuropathie et la qualité de vie des patients non transplantés.
Objectifs :
Méthodologie : Étude ouverte de phase 3b évaluant l'innocuité, l'efficacité et la pharmacocinétique du patisiran chez des patients hATTR avec polyneuropathie et ayant une progression de la maladie aprés OLT. Les patients ont été traité par 0,3 mg/kg en IV toutes les 3 semaines pendant 12 mois. Les données présentent l'efficacité et la sécurité à 12 mois.
Résultats : 23 patients ont reçu du patisiran :15 (65,2%) avaient une mutation V30M. A 12 mois, le taux moyen de TTR était réduit de 87,1% par rapport au début de l'étude. Tous les patients ont présenté au moins un événement indésirable (EI) et 5 (21,7%) au moins 1 EI grave ; la majorité des EI étaient de gravité légère ou modérée. La fonction hépatique était stable chez la majorité des patients. Un patient a subi un rejet due à une immunosuppression inadéquate.
Discussion : À ce jour, la réduction des taux sériques de TTR et le profil de sécurité de patisiran chez les patients atteints d’hATTR après OLT sont conformes aux résultats observés dans APOLLO.
Conclusion : Patisiran peut répondre à un besoin non satisfait dans cette population de patients.
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p11 hyperinsulinemic hypoglycemia in transthyretin related familial amyloid polyneuropathy successful therapy with a somatostatin analogue auteurs theaudin m 1 etablissement 1 chuv lausanne suisse presentateur theaudin marie |
P11 - Hyperinsulinemic hypoglycemia in transthyretin related familial amyloid polyneuropathy: successful therapy with a somatostatin analogue
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cas clinique
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Auteurs : THÉAUDIN M. (1)
Présentateur : THÉAUDIN Marie
Etablissement : (1) CHUV, Lausanne, SUISSE
Introduction : Hyperinsulinemic hypoglycemia (HH) is defined by low blood glucose levels due to inappropriate insulin secretion from pancreatic β-cells. Somatostatin has pleotropic effects, including inhibition of insulin release and reduction of gastrointestinal motility.
Objectifs :
Méthodologie : A 72-year old woman, with severe axonal sensory-motor polyneuropathy and autonomic symptoms, including diarrhea, related to Val30Met hereditary transthyretin amyloidosis (hATTR), had repeated postprandial hypoglycemic events occurring 3-5 times per week and requiring intramuscular glucagon once or twice per month.
Résultats : Continuous glucose monitoring (CGM) confirmed postprandial hypoglycemias. A 75 g oral glucose tolerance test (OGTT) showed overt hypoglycemia at 90 min with excessive insulin secretion. Extensive etiological work-up was normal and we eventually diagnosed a postprandial HH associated with hATTR. Diet and CGM with alarms, acarbose, diazoxide and empagliflozin did not show efficacy. Because the patient experienced recurrent diarrhea concomitant with the hypoglycemic episodes, we introduced a short-acting somatostatin analogue three times daily. This induced full remission of hypoglycemias and diarrhea, prompting therapy with an ultra-long-acting somatostatin analog (Sandostatine LAR). After 3 injections over 3 months, there was a marked decrease in both frequency and intensity of hypoglycemic events. A subsequent 75 g-OGTT showed an impressive decrease in insulin response and absence of hypoglycemia.
Discussion : HH is an established but rare complication of TTR-FAP. It is presumably underestimated due to the complex clinical presentation of affected individuals. The HH episodes may be severe and impair quality of life.
Conclusion : In refractory hATTR-associated HH, long-acting somatostatin analogues may be an alternative therapeutic modality that reduces the inappropriate insulin secretion.
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p12 enquete sur analyse du gene ttr patients avec pidc resistante auteurs hurtevent a 1 hababou c 1 caquelin j 1 etablissement 1 alnylam france paris france presentateur hurtevent aurelie |
P12 - Enquête sur analyse du gène TTR : patients avec PIDC-résistante
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Cohorte
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Auteurs : HURTEVENT A. (1), HABABOU C. (1), CAQUELIN J. (1)
Présentateur : HURTEVENT Aurelie
Etablissement : (1) Alnylam France, Paris, FRANCE
Introduction : La PIDC est une maladie auto-immune du système nerveux périphérique affectant la gaine de myéline. Elle se caractérise par l’installation progressive sur plus de 8 semaines d’un déficit sensitivomoteur proximo-distal symétrique des 4 membres.
L’amylose héréditaire à transthyrétine (hATTR) est une maladie génétique autosomique dominante rare, grave et traitable. Les manifestations cliniques sont hétérogènes avec des atteintes principalement neuropathiques et cardiaques.
La PIDC résistante aux Immunoglobulines Intraveineuses (IgIV) est l’un des principaux diagnostics différentiels de l’hATTR.
Objectifs :
Méthodologie : Nous avons mis en place une enquête de pratique auprès de neurologues et d’internistes pour comprendre leur démarche diagnostique et évaluer la réalisation d’un test génétique TTR chez des patients avec une PIDC atypique et/ou IgIV-résistante.
Un questionnaire online interrogeant 1000 praticiens sur leur caractéristiques médicales, leur cohorte de patients PIDC (répondeurs ou non aux IgIV), la prescription ou non d’un génotypage du gène TTR et la connaissance de l’existence de centres de référence neuromusculaires a été envoyé tous les 3 mois pendant 1 an.
Résultats : Les médecins déclarent suivre en moyenne 18 patients PIDC. Sur 1327 patients PIDC traités par IgIV, 21% étaient IgIV-résistants.
Les premiers résultats révèlent que seulement 123 patients (45%) avec une PIDC IgIV-résistante ont bénéficié d’une analyse du gène TTR. Cette analyse génétique a permis de diagnostiquer 34 hATTR sur les 123 patients testés (34/123; 28%).
Discussion : Cette enquête confirme la nécessité de chercher une hATTR chez tout patient avec une PIDC IgIV-résistante.
Conclusion : L’hATTR est un diagnostic à ne pas manquer devant une PIDC Ig-IV résistante.
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p13 les variants non amyloidogenes c 76ga et c 337 18gc du gene ttr ne sont pas associes aux neuropathies des petites fibres auteurs labeyrie c 1 bouligand j 1 poinsignon v 1 echaniz laguna a 1 adams d 1 francou b 1 konecki c 1 adam c 1 chappell k 1 augey l 1 cauquil c 1 beaudonnet g 1 not a 1 dimitri d 1 etablissement 1 chu bicetre aphp le kremlin bicetre france presentateur labeyrie celine |
P13 - Les variants non-amyloïdogènes c.76G>A et c.337-18G>C du gène TTR ne sont pas associés aux neuropathies des petites fibres.
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Outil diagnostique
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Auteurs : LABEYRIE C. (1), BOULIGAND J. (1), POINSIGNON V. (1), ECHANIZ-LAGUNA A. (1), ADAMS D. (1), FRANCOU B. (1), KONECKI C. (1), ADAM C. (1), CHAPPELL K. (1), AUGEY L. (1), CAUQUIL C. (1), BEAUDONNET G. (1), NOT A. (1), DIMITRI D. (1)
Présentateur : LABEYRIE Céline
Etablissement : (1) CHU Bicêtre, APHP, Le Kremlin Bicetre, FRANCE
Introduction : La neuropathie des petites fibres (NPF) affecte exclusivement les fibres peu et non myélinisées et peut résulter d’une amylose TTR. Récemment, Levine et al. ont rapporté une surreprésentation (36%) des variants génétiques TTR c.76G>A et c.337-18G>C chez 47 patients avec une NPF +/- dysautonomie, alors que ces 2 variants ne sont retrouvés que chez 5% de la population normale (GnomAD).
Objectifs :
Méthodologie : Nous avons étudié rétrospectivement dans notre centre 55 NPF idiopathiques consécutives avec ou sans dysautonomie définies par : un score de Lauria>2, une perte en fibres nerveuses intra-épidermiques prouvée par biopsie cutanée (< 70% de la norme à la cheville et/ou cuisse), sans étiologie évidente. Un séquençage du gène TTR a été réalisé chez ces patients pour déterminer la fréquence des deux variants c.76G>A and c.337-18G>C. Nous avons également contrôlé la fréquence de ces 2 variants génétiques chez 337 patients sans neuropathie (PSN).
Résultats : Il n’y avait pas de différence significative de fréquence allélique des 2 variants TTR dans la population PSN par rapport à la base de donnée GnomAD, ni dans la cohorte NPF par rapport à la cohorte PSN et par rapport à la base GnomAD. Ces données confirment qu’il n’y a pas d’association entre ces 2 variants TTR et la NPF.
Discussion : /
Conclusion : Nos résultats montrent que les variants TTR c.76G>A et c.337-18G>C ne sont pas associés à une NPF. La présence de ces variants chez un patient avec une NPF n’impose ni conseil génétique, ni recherche d’amylose.
Bibliographie : Levine et al., Muscle Nerve 57: 140–142, 201
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p14 resultats de letude nationale accelerer le diagnostic des amyloses a transthyretine par le recours a la biologie moleculaire en premiere intention addition auteurs labeyrie c 1 fargeot g 1 francou b 1 cauquil c 1 beaudonnet g 1 poinsignon v 1 bouligand j 1 adams d 1 echaniz laguna a 1 etablissement 1 chu bicetre aphp le kremlin bicetre france presentateur labeyrie celine |
P14 - Résultats de l’étude nationale Accélérer le DIagnosTIc des amyloses à transthyrétine par le recours à la biOlogie moléculaire en première iNtention (ADDITION).
Thème 1 - Neuropathies héréditaires - Outil diagnostique
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Auteurs : LABEYRIE C. (1), FARGEOT G. (1), FRANCOU B. (1), CAUQUIL C. (1), BEAUDONNET G. (1), POINSIGNON V. (1), BOULIGAND J. (1), ADAMS D. (1), ECHANIZ-LAGUNA A. (1)
Présentateur : LABEYRIE Céline
Etablissement : (1) CHU Bicêtre, APHP, Le Kremlin Bicetre, FRANCE
Introduction : Déterminer la prévalence de la Neuropathie Amyloide Familiale par mutation de la TTR (hATTR-PN) dans les neuropathies périphériques progressives, sporadique et de cause indéterminée.
Objectifs :
Méthodologie : Cette étude non interventionnelle, multicentrique (16 centres en France) avec collection biologique s’est déroulée sur 66 mois chez des patients de >50 ans présentant une neuropathie depuis >1 an et <10 ans avec un ENMG anormal. De mars 2017 à novembre 2018 (1ère période), les patients devaient présenter ≥ 1 parmi les 6 critères suivants : dysautonomie, PIDC atypique, handicap, débuts aux mains, SLA atypique, évolutivité sensitive EMG. Dans la 2ème période de l’étude (novembre 2018 à septembre 2021), les patients devaient présenter une neuropathie axonale évolutive ou une PIDC atypique, et ≥ 1 parmi les 4 critères suivants : dysautonomie, handicap important, amaigrissement, canal carpien opéré. Un séquençage Sanger du gène de la TTR et une biobanque étaient réalisés. Le score PND et la perte de poids étaient recueillis. Des antécédents familiaux d’amylose ou de dépôt amyloïde étaient des critères d’exclusion.
Résultats : Le taux de mutation TTR amyloidogène était de 2,29% pour la 1ère période (n=350), 3,92% pour la 2ème période (n=204), et 2,8% (n=554) pour l’ensemble de l’étude.
Discussion : /
Conclusion : Pendant la 2ème période, 3.9% des patients inclus avaient une NAF-TTR, maladie traitable. Au vu des enjeux thérapeutiques, ce résultat suggère que la recherche de mutations TTR devrait être systématique chez tout patient de >50 ans avec une neuropathie axonale évolutive ou une PIDC atypique présentant un drapeau rouge (dysautonomie, handicap important, amaigrissement, canal carpien opéré).
Bibliographie : Nous remercions l’ensemble des centres ayant participé à ADDITION et sans qui cette étude n’aurait pu se faire : Marseille, Lille, Nice, Lyon, Strasbourg, Montpellier, Toulouse, Saint Etienne, La Pitié-Salpétrière, Grenoble, Clermont-Ferrand, Nantes, Limoges, Brest, Fort-de-France, La Réunion.
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p16 ataxie aigue avec hypoesthesie recidivante mimant une atteinte medullaire et revelant une neuronopathie sensitive a anticorps anti fgfr3 auteurs theuriet j 1 bernard e 1 richard c 1 camdessanche j 2 vukusic s 1 pegat a 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france 2 chu de saint etienne saint etienne france presentateur theuriet julian |
P16 - Ataxie aiguë avec hypoesthésie, récidivante, mimant une atteinte médullaire et révélant une neuronopathie sensitive à anticorps anti-FGFR3
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cas clinique
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Auteurs : THEURIET J. (1), BERNARD E. (1), RICHARD C. (1), CAMDESSANCHE J. (2), VUKUSIC S. (1), PEGAT A. (1)
Présentateur : THEURIET Julian
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (2) CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction : Les anticorps anti-FGFR3 sont des anticorps récemment décrits et retrouvés dans les neuropathies sensitives, en particulier les neuronopathies sensitives (NNS) (1,2), avec un début progressif (1,2).
Objectifs :
Méthodologie : Nous rapportons le cas atypique d’une patiente de 49 ans prise en charge à l’hôpital neurologique de Lyon.
Résultats : Cette patiente avec antécédent de lupus cutané nous a été adressée pour des paresthésies et une hypoesthésie distale aux quatre membres, d’extension rapide au tronc et au siège en quinze jours, avec ataxie majeure à la marche et des membres, une aréflexie diffuse. L’IRM médullaire était normale, la ponction lombaire montrait une hyperprotéinorachie et l’ENMG des amplitudes sensitives diminuées aux quatre membres sans atteinte motrice. Un Guillain-Barré de forme ASAN (Acute Sensory Ataxic Neuropathy) était diagnostiqué et une cure d’immunoglobulines permettait une amélioration clinique. Dix-huit mois plus tard, une même rechute clinique survenait en quelques semaines, avec un ENMG montrant uniquement une abolition des potentiels sensitifs, une IRM de plexus et une échographie de nerfs normales. Le diagnostic de NNS était finalement retenu, avec des anticorps anti-FGFR3 positifs. Six cycles de cyclophosphamide/corticoïdes permettaient une amélioration clinique.
Discussion : Ce cas est intéressant devant:
- Une présentation initiale avec atteinte du tronc et du siège évoquant une atteinte médullaire.
- Un début aigu en faveur d’un Guillain-Barré contrastant avec les débuts classiquement progressifs des neuropathies à anti-FGFR3 (2).
- Une évolution par poussées, avec claire amélioration clinique initiale.
- Une réponse au cyclophosphamide/corticoïdes, alors que les NNS répondent souvent mal au traitement, suggérant une piste thérapeutique intéressante.
Conclusion : Avec discussion.
Bibliographie : 1. Antoine J-C, Boutahar N, Lassabliere F, Reynaud E, Ferraud K, Rogemond V, et al. Antifibroblast growth factor receptor 3 antibodies identify a subgroup of patients with sensory neuropathy. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2015 Dec 1;86(12):1347–55.
2. Tholance Y, Moritz CP, Rosier C, Ferraud K, Lassablière F, Reynaud-Federspiel E, et al. Clinical characterisation of sensory neuropathy with anti-FGFR3 autoantibodies. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2020 Jan;91(1):49–57.
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p17 les autoanticorps anti ago1 identifient un sous groupe de neuronopathie sensitive sensible au traitement immunomodulateur auteurs tholance y 1 2 3 camdessanche j 1 2 3 antoine j 1 2 3 moritz c 1 2 3 vallayer p 1 le duy d 2 4 muniz castrillo s 2 4 rogemond v 2 4 ferraud k 1 2 3 la marca c 1 2 3 honnorat j 2 4 etablissement 1 chu saint etienne saint etienne france 2 institut neuromyogene inserm u1217 cnrs umr 5310 universite de lyon universite claude bernard lyon 1 lyon france 3 universite jean monnet saint etienne france 4 hospices civils de lyon lyon france presentateur tholance yannick |
P17 - Les autoanticorps anti-AGO1 identifient un sous-groupe de neuronopathie sensitive sensible au traitement immunomodulateur
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cohorte
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Auteurs : THOLANCE Y. (1,2,3), CAMDESSANCHÉ J. (1,2,3), ANTOINE J. (1,2,3), MORITZ C. (1,2,3), VALLAYER P. (1), LE-DUY D. (2,4), MUÑIZ-CASTRILLO S. (2,4), ROGEMOND V. (2,4), FERRAUD K. (1,2,3), LA MARCA C. (1,2,3), HONNORAT J. (2,4)
Présentateur : THOLANCE Yannick
Etablissement : (1) CHU Saint-Etienne, Saint-etienne, FRANCE; (2) Institut NeuroMyoGène, INSERM U1217/CNRS UMR 5310, Université de Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, FRANCE; (3) Université Jean Monnet, Saint-Etienne, FRANCE; (4) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Introduction : Les Ac dirigés contre les protéines Argonaute (AGO) pourraient être des biomarqueurs d'auto-immunité dans les neuronopathies sensitives (NNS). Dans cette partie de l’étude, la presentation clinique et la réponse au traitement des patients NNS avec Ac anti-AGO1 ont été comparées à celles des patients NNS sans Ac anti-AGO1.
Objectifs :
Méthodologie : Nous avons analysé la présence de ces Ac anti-AGO1 chez 549 sujets (132 NNS, 301 neuropathies non-SNN, 116 témoins sains [HC]). Les caractéristiques cliniques et la réponse aux traitements des NNS liées aux Ac anti-AGO1 ont été comparées de manière rétrospective avec celles des NNS sans Ac anti-AGO1.
Résultats : Des Ac anti-AGO1 ont été retrouvés chez 17/132 (12,9%) patients NNS. Les NNS avec Ac anti-AGO1 étaient plus sévères que les NNS sans Ac anti-AGO1 (score NNS : 12,2 vs 11,0, p=0,004 ; face affectée : 8/17 [47%] vs 14/75 [19%], p=0,01 ; aréflexie globale : 13/17 [76%] vs 29/75 [39%], p=0,01 ; nombre SNAP aux membres inférieurs : 2,6 vs 1,8, p=0,046). Les NNS avec Ac anti-AGO1 montraient plus fréquemment une réponse positive au traitement immunomodulateur que les NNS sans Ac anti-AGO1 (diminution du score de Rankin modifié ≥1 sous traitement : 7/13 (54%) vs 6/37 (16%) , p=0,02).
Discussion : L'ensemble de ces résultats montre que la recherche de ces Ac anti-AGO1 dans les NNS présente un intérêt au diagnostic pour mettre en évidence un contexte dysimmun et un intérêt thérapeutique pour mettre en place des traitements adaptés.
Conclusion : Les Ac anti-AGO1 sont des biomarqueurs pronostiques d'un contexte auto-immun chez les patients NNS.
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p18 atteinte demyelinisante combinee du systeme nerveux central et peripherique ccpd associee a des anticorps anti neurofascine 155 disotype igm a propos dun premier cas auteurs pegat a 1 delmont e 2 svahn j 1 bernard e 1 lessard l 1 marignier r 1 bouhour f 1 etablissement 1 hopital neurologique pierre wertheimer hospices civils de lyon bron france 2 centre de reference maladie neuromusculaires et sla chu la timone aphm marseille france presentateur pegat antoine |
P18 - Atteinte démyélinisante combinée du système nerveux central et périphérique (CCPD) associée à des anticorps anti-neurofascine 155 d’isotype IgM – à propos d’un premier cas
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cas clinique
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Auteurs : PEGAT A. (1), DELMONT E. (2), SVAHN J. (1), BERNARD E. (1), LESSARD L. (1), MARIGNIER R. (1), BOUHOUR F. (1)
Présentateur : PEGAT Antoine
Etablissement : (1) Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Hospices civils de Lyon, Bron, FRANCE; (2) Centre de référence maladie neuromusculaires et SLA, CHU La Timone, APHM, Marseille, FRANCE
Introduction :Des anticorps IgG4 anti-neurofascine155 (anti-NF155) sont décrits rarement dans les 1-neuropathies dysimmunes (nodoparanodopathies), et 2-les atteintes démyélinisantes combinées centrales et périphériques (CCPD).
Objectifs :
Méthodologie :Cas clinique:
Résultats :Une femme de 43 ans, avec paresthésies des 4 membres et tremblement postural des membres-supérieurs depuis 5 ans, a présenté un tableau aigu de trouble de la marche spastique et aggravation des paresthésies et tremblements avec et déficit distal des 4 membres (MRC 3-4/5). Pour les examens complémentaires: neuropathie démyélinisante diffuse à l’ENMG; 3 myélites cervicales et lésions cérébrales de sclérose-en-plaques(SEP) en IRM, bandes oligoclonales dans le LCR, hypertrophie nerveuse importante en échographie et en IRM plexique (ICONOGRAPHIE), panel génétique Charcot-Marie-Tooth négatif. Une poussée périphérique et centrale simultanée de CCPD était diagnostiquée. Les anticorps-IgG4 de nodoparanodopathies étaient négatifs (anti-NF155/anti-contactine1/anti-NF186/anti-CASPR1) mais des anticorps d’isotype IgM-anti-NF155 étaient positifs. La patiente a été traitée efficacement par bolus de corticoïdes et Rituximab, sans rechute clinique ou radiologique après 2 ans de suivi.
Discussion :Les IgM-anti-NF155 (isolées) n'ont été rapportés que dans 13 cas de neuropathies, dysimmmunes ou non, avec possibles faux-positifs techniques. Un rôle pathogène des IgM est possible ici car i) tableau clinique similaire avec IgG4, et ii) IgM déjà connus pathogènes ciblant les antigènes MAG/GM1/gangliosides-disialilés dans d’autres neuropathies dysimmunes.
Conclusion :Nous rapportons le premier cas de CCPD présentant un tableau périphérique typique de nodoparanodopathie à anticorps anti-NF155, avec aussi des lésions centrales démyélinisantes de SEP, associées à des IgM anti-NF155 (sans IgG4), conduisant à un nouveau biomarqueur potentiel pour ce tableau clinique; pouvant répondre au traitement par bolus de corticoïdes/Rituximab
Bibliographie :REFERENCES:
1. Hu W, Xin Y, He Z, Zhao Y. Association of neurofascin IgG4 and atypical chronic inflammatory demyelinating polyneuropathy: A systematic review and meta-analysis. Brain Behav. 2018 Oct;8(10):e01115.
2. Wang Z, Zhou X, Zhao N, Xie C, Zhu D, Guan Y. Neurofascin antibodies in chronic inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathy: from intrinsic genetic background to clinical manifestations. Neurol Sci. 2021 Jun;42(6):2223–33.
3. Ogata H, Matsuse D, Yamasaki R, et al. A nationwide survey of combined central and peripheral demyelination in Japan. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2015 Feb 11;jnnp-2014-309831.
4. Fehmi J, Scherer SS, Willison HJ, Rinaldi S. Nodes, paranodes and neuropathies. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2018 Jan;89(1):61–71.
5. Doppler K, Stengel H, Appeltshauser L, et al. Neurofascin-155 IgM autoantibodies in patients with inflammatory neuropathies. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2018 Nov;89(11):1145–51.
6. Burnor E, Yang L, Zhou H, et al. Neurofascin antibodies in autoimmune, genetic, and idiopathic neuropathies. Neurology. 2018 Jan 2;90(1):e31–8.
7. Godil J, Barrett MJ, Ensrud E, Chahin N, Karam C. Refractory CIDP: Clinical characteristics, antibodies and response to alternative treatment. Journal of the Neurological Sciences. 2020 Nov;418:117098.
8. Martín-Aguilar L, Pascual-Goñi E, Lleixà C, et al. Antibodies against nodo-paranodal proteins are not present in genetic neuropathies. Neurology. 2020 Jul 28;95(4):e427–33.
9. Querol L, Devaux J, Rojas-Garcia R, Illa I. Autoantibodies in chronic inflammatory neuropathies: diagnostic and therapeutic implications. Nat Rev Neurol. 2017 Sep;13(9):533–47.
A-IRM cérébrale FLAIR : lésions périventriculaires et juxtracorticales en hypersignal ; B- IRM cérébrale T1 : lésions en hyposignal, C-IRM médullaire FLAIR: hypersignal médullaire en C3, C4 et C5-C6 ; D-IRM T2-Fat-Sat: hyperintensité/hypertrophie plexique
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p19 locked in syndrome lie a une nodo paranodopathie aigue et des anticorps anti pan neurofascine auteurs moussy m 1 bouhour f 1 pegat a 1 etablissement 1 hcl hopital neurologique lyon france presentateur moussy martin |
P19 - Locked-in syndrome lié à une nodo/paranodopathie aigue et des anticorps anti-pan-neurofascine
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cas clinique
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Auteurs : MOUSSY M. (1), BOUHOUR F. (1), PEGAT A. (1)
Présentateur : MOUSSY Martin
Etablissement : (1) HCL- Hôpital Neurologique, Lyon, FRANCE
Introduction : Un patient de 63 ans, sans antécédent notable, était admis pour un tableau aigu de troubles sensitivomoteurs des 4 membres et une dysautonomie.
Objectifs :
Méthodologie : La ponction lombaire (PL) à J3 était normale. L’ENMG à J5 était en faveur d’un syndrome de Guillain Barré (GBS) de type AMSAN. Malgré un traitement par immunoglobulines (IgIV), l’évolution était défavorable avec un tableau de Locked-in syndrome en 3 semaines. Les ENMG de contrôle montraient des nerfs inexcitables à partir du deuxième mois, avec de rares fibrillations. La réponse à 4 échanges plasmatiques (EP) était minime. Les Ac anti-gangliosides et le bilan hématologique étaient normaux. Une biopsie nerveuse montrait un aspect de nodo/paranodopathie, d’où la recherche d’anticorps anti-neurofascine montrant une forte positivité des anticorps anti-pan-neurofascine de type IgG3 (4M du début). Une nouvelle PL montrait une hyperprotéinorachie à 6.10 g/l.
Résultats : Il était traité par du Rituximab avec une évolution rapidement favorable, et une sortie de réanimation 6 semaines après ce traitement. A 8 mois du traitement le patient se déplaçait en fauteuil électrique avec une récupération axiale, crânienne et respiratoire complète mais une force globalement à MRC 3/5.
Discussion : Ces tableaux de nodo/paranodopathies à Ac anti-pan-neurofascine sont rarissimes, toujours très sévères avec tétraplégie/atteinte des nerfs crâniens, parfois atteinte respiratoire et/ou dysautonomique.
Conclusion : Devant un tableau de GBS sévère avec évolution péjorative sous IgIV/EP, la recherche d’Ac anti neurofascin doit donc être faite, car le Rituximab peut être efficace.
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p20 pidc pediatriques enmg et diagnostic differentiel avec les formes aigues auteurs de lucia s 1 nougues m 1 isapof a 1 mayer m 1 etablissement 1 hopital trousseau paris france presentateur de lucia silvana |
P20 - PIDC pédiatriques : ENMG et diagnostic différentiel avec les formes aïgues
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cohorte
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Auteurs : DE LUCIA S. (1), NOUGUES M. (1), ISAPOF A. (1), MAYER M. (1)
Présentateur : DE LUCIA Silvana
Etablissement : (1) Hôpital Trousseau, Paris, FRANCE
Introduction : Cette étude a pour objectif de rechercher des éléments électrocliniques précoces de diagnostic différentiel entre les PIDC GBS-like et les GBS myéliniques
Objectifs :
Méthodologie : Comparaison rétrospective chez 3 patients suivis pour PIDC GBS-like et 5 patients GBS myéliniques: éléments cliniques et 2 premiers ENMG effectués (< 5 semaines, 3-7 mois du début)
Résultats : Les signes moteurs sont au premier plan dans les 2 groupes. Si dans les GBSm ils conduisent rapidement à la perte de la marche et s’associent à dysautonomie, déficit ventilatoire et de la déglutition, dans les PIDC, la marche est souvent conservée et une ataxie proprioceptive est détectable.
L’analyse des ENMG montre des LDm plus allongées pour les PIDC mais à l’inverse des VCNM plus abaissées pour les GBSm. Une prédominance aux MS de l’altération des LDm est évidente pour les 2 groupes. L’EMG montre des éléments neurogènes franc et diffus seulement chez les patients PIDC.
Discussion : Des arguments électrocliniques permettent de s’orienter : vers un GBSm si le début est rapide et inquiétant, et si l’altération électrique est prédominante aux MS ; vers une PIDC en cas de présentation clinique moins explosive et sans signe de gravité et devant un ENMG montrant des LDm plus altérées que les VCNM, une VCNM et des amplitudes motrices mieux préservées au médian qu’au MI et une altération de type neurogène nette.
Conclusion : Toute présentation de polyradiculonévrite aigüe nécessite un follow-up électroclinique strict, avec en particulier un ENMG le plus précoce possible et un contrôle entre 5 et 7 mois.
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p21 l electroneuromyographie et nevralgie amyotrophiante de l epaule auteurs maiga b 1 3 camara n 1 manchon e 1 maisonobe t 2 etablissement 1 service de neurologie centre hospitalier de gonesse gonesse france 2 departement de neurophysiologie clinique assistance publique hopitaux de paris groupe hospitalier pitie salpetriere paris france 3 unite de neurologie hopital somine dolo mopti mali presentateur maiga boubacar |
P21 - L'électroneuromyographie et névralgie amyotrophiante de l'épaule
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Cohorte
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Auteurs : MAIGA B. (1,3), CAMARA N. (1), MANCHON E. (1), MAISONOBE T. (2)
Présentateur : MAIGA Boubacar
Etablissement : (1) Service de neurologie, Centre Hospitalier de Gonesse, Gonesse, FRANCE; (2) Département de neurophysiologie clinique, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Groupe hospitalier Pitié Salpêtrière , Paris, FRANCE; (3) Unité de neurologie, Hôpital Sominé Dolo , Mopti, MALI
Introduction : Le diagnostic de Névralgie amyotrophiante repose principalement sur la clinique et l’électro-neuromyographie. L'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques cliniques et ENMG de cette affection.
Objectifs :
Méthodologie : Nous avons répertorié entre 2011 et 2021 tous les patients, dans le département de neurophysiologie clinique (groupe hospitalier Pitié Salpetrière), chez qui le diagnostic de névralgie amyotrophiante a été retenu sur la clinique et l’ENMG. Les atteintes nerveuses ont été classées en atteinte plexique et extra-plexique.
Résultats : 92 patients ont été retenu (dont 63 hommes avec un âge moyen de 44,62 ans). La douleur était le symptôme inaugural chez 87 patients, bilatérale chez 18 patients et absente chez 4 patients. Le déficit moteur présent chez 79 patients dont l’atteinte était bilatérale et asymétrique chez 17 patients. La récidive est rapportée par 18 patients. La symptomatologie extra-plexique brachiale présente chez 14 patients dont la dyspnée chez 11 patients. Une anomalie de conduction motrice a été trouvée chez 71 patients avec l’atteinte du nerf long thoracique sur 19 nerfs suivie de nerf axillaire sur 18 nerfs. L’altération de l’amplitude sensitive était présente chez 35 patients dont l’atteinte du nerf radial sur 20 nerfs suivie de médian et de musculo-cutané respectivement sur 19 et 19 nerfs.
Discussion : L'électroneuromyographie est l’examen de première intention devant une névralgie amyotrophiante. La découverte d'une atteinte structurelle sous forme d'images en sablier sur les imageries de hautes résolutions est pathognomonique de l’affection. Elle est une indication à une chirurgie precoce.
Conclusion : Cette étude démontre la diversité clinique et électro-physiologique du névralgie amyotrophiante de l'épaule.
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p22 interet de l echographie nerveuse dans les pidc atypiques auteurs fargeot g 1 viala k 1 maisonobe t 1 vandendries c 1 stojkovic t 1 etablissement 1 hopital pitie salpetriere paris france presentateur fargeot guillaume |
P22 - Intérêt de l'échographie nerveuse dans les PIDC atypiques
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cas clinique
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Auteurs : FARGEOT G. (1), VIALA K. (1), MAISONOBE T. (1), VANDENDRIES C. (1), STOJKOVIC T. (1)
Présentateur : FARGEOT Guillaume
Etablissement : (1) Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris, FRANCE
Introduction : L’échographie est un outil de plus en plus utilisé dans l’exploration des pathologies du système nerveux périphérique (SNP).
Objectifs :
Méthodologie : Nous rapportons le cas de trois patients pour lesquels l’échographie a permis d’asseoir le diagnostic de syndrome de Lewis-Sumner (SLL).
Résultats : Trois patients présentaient une atteinte sensitivo-motrice multifocale et asymétrique, impliquant le nerf médian (2/3), ulnaire (3/3) et radial (2/3). Deux patients présentait une évolution par poussées. L’ENMG ne remplissait pas les critères de démyélinisation de PIDC, mais retrouvait une perte axonale et un bloc de conduction douteux chez 2 patients. L’échographie a mis en évidence une altération de la taille et l’aspect des structures nerveuses, corrélée à la clinique et à l’EMG : hypertrophie des racines cervicales chez 3/3 patients, unilatérale chez 2/3; hypertrophie du nerf radial au bras chez 2/3 patients; hypertrophie du nerf médian au bras avec dilatation fasciculaire chez 1/3 patient. Deux patients avaient bénéficié d’une IRM des plexus brachiaux retrouvant des anomalies comparables.
Discussion : L’échographie a été un examen clé chez nos patients permettant de conforter le diagnostic de PIDC (SLL) en complément de l’ENMG. L’échographie présente plusieurs avantages par rapport à l’IRM dans l’exploration du SNP : une disponibilité rapide, l’absence de contre-indication, et la possibilité d’étudier l’intégralité des membres supérieurs en un seul examen. Ses principaux inconvénients sont l’absence de visualisation des plexus lombo-sacrés et une échogénicité imparfaite chez certains patients.
Conclusion : L’échographie s’avère être un examen pertinent dans le diagnostic des PIDC, notamment des formes asymétriques et multifocales type SLL, lorsque les critères ENMG font défaut.
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p23 l echographie a ultra haute frequence uhf us dans les neuropathies dysimmunes auteurs puma a 1 zuluaga m 2 morisot a 1 cavalli m 1 villa l 1 ezaru a 1 raffaelli c 1 azulay n 1 sacconi s 1 etablissement 1 chu nice nice france 2 eurecom data science nice france presentateur puma angela |
P23 - L'échographie à ultra-haute fréquence (UHF-US) dans les neuropathies dysimmunes
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Outil diagnostique
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Auteurs : PUMA A. (1), ZULUAGA M. (2), MORISOT A. (1), CAVALLI M. (1), VILLA L. (1), EZARU A. (1), RAFFAELLI C. (1), AZULAY N. (1), SACCONI S. (1)
Présentateur : PUMA Angela
Etablissement : (1) CHU nice, Nice, FRANCE; (2) EURECOM - Data Science, nice, FRANCE
Introduction : Les mécanismes physiopathologiques et la réponse au traitement diffèrent entre la neuropathie anti-MAG et le PIDC. Nous nous proposons d'étudier les caractéristiques ultrasonographiques des deux neuropathies et de les comparer à celles des témoins et aux données cliniques et électrodiagnostiques (ENMG).
Objectifs :
Méthodologie : 28 patients atteints de neuropathie périphérique (PIDC=12, PIDC variante-distale=6, neuropathie anti-MAG=10) et 10 témoins ont été inclus. Une étude par UHF-US et par ENMG a été réalisé.
Résultats : Comparés aux témoins, les patients atteints de PIDC et d’une neuropathie à anti-MAG présent à l'échographie un élargissement significatif du nerf médian et des fascicules dans les portions les plus proximales (p<0,05).
Une analyse par mélange des gaussiens (IA) retrouve des différences significatives entre l’échotexture des nerfs des trois différents sous-groupes (PIDC-anti-MAG-témoins).
Les données ENMG corrèlent avec l'augmentation de la taille des fascicules et des nerfs dans les parties les plus proximales (p<0,05). Aucune corrélation n'a été trouvée entre les scores ONLS,INCAT,MRC et les données échographiques.
Discussion : Le nerf médian semble être la cible privilégiée des neuropathies démyélinisantes, quelle que soit la physiopathologie sous-jacente.
Les données macroscopiques (taille du nerf et des fascicules) ne permettent pas de distinguer la PIDC de la neuropathie à anti-MAG.
En revanche, l'échotexture du nerf semble montrer des différences significatives entre les trois sous-groupes.
Conclusion : L'utilisation de nouveaux outils tels que l'UHF-US et l'analyse d'images par IA peut aider à trouver des patterns spécifiques de neuropathie. Une meilleure compréhension des changements ultrasonographiques des nerfs au cours de la neuropathie pourrait faire progresser notre compréhension des mécanismes physiopathologiques sous-jacents.
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p24 hypertrophie nerveuse massive comme indicateur de gravite un cas clinique auteurs ezaru a 1 azulay n 1 raffaelli c 1 villa l 1 cavalli m 1 sacconi s 1 puma a 1 etablissement 1 chu nice nice france presentateur puma angela |
P24 - Hypertrophie nerveuse massive comme indicateur de gravité. Un cas clinique
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Cas clinique
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Auteurs : EZARU A. (1), AZULAY N. (1), RAFFAELLI C. (1), VILLA L. (1), CAVALLI M. (1), SACCONI S. (1), PUMA A. (1)
Présentateur : PUMA Angela
Etablissement : (1) CHU Nice, Nice, FRANCE
Introduction : L'élargissement des nerfs (EN) est décrit dans les neuropathies inflammatoires et héréditaires. Elle est généralement multifocale et modérée dans le premier cas et homogène et généralisée dans le second. Nous décrivons un cas d'EN massif dans une neuropathie inflammatoire.
Objectifs :
Méthodologie : Une patiente de 64 ans, atteinte d'une polyradiculopathie inflammatoire démyélinisant chronique (PIDC) multifocale depuis 10 ans, traitée par immunoglobulines intraveineuses à dose de 2g/Kg toutes les 4 semaines, dont l'évolution clinique était relativement stable depuis de nombreuses années, a présenté une rechute clinique sévère.
Résultats : L'électromyogramme a confirmé une neuropathie démyélinisante asymétrique avec des blocs de conduction multifocaux et dégénérescence axonale secondaire. L’échographie du nerf montrait un EN étendu avec perte complété de la structure normale en nid d’abeille et mise en évidence d’une hypervascularisation au Doppler. Un traitement par échanges plasmatiques (EP) et ensuite par Rituximab a été introduit en raison du mauvais contrôle de la rechute clinique.
Discussion : L'échographie a révélé des nerfs géants diffus, typiquement rencontrés dans les neuropathies héréditaires, survenu lors d'une rechute clinique sévère ne répondant pas aux traitements de première ligne. La structure interne du nerf apparait complètement subvertie et une hypervascularisation était trouvée, indiquant l'état inflammatoire massif des nerfs.
Conclusion : Un EN massif peut se produire dans les neuropathies à médiation immunitaire et semble être l’expression de la sévérité de la neuropathie. Lorsqu'il est présent, il peut nous guider dans le choix thérapeutique.
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p25 neuropathies inflammatoires premiers resultats de la plateforme de collecte de donnees de vie reelle neuroquali auteurs plancon j 1 taudiere a 1 gautreau j 1 etablissement 1 association francaise contre les neuropathies peripheriques la baule escoublac france presentateur plancon jean philippe |
P25 - Neuropathies inflammatoires Premiers résultats de la plateforme de collecte de données de vie réelle : NEUROQUALI
Thème 2 - Neuropathies dysimmunes et inflammatoires - Autre
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Auteurs : PLANÇON J. (1), TAUDIÈRE A. (1), GAUTREAU J. (1)
Présentateur : PLANÇON Jean-Philippe
Etablissement : (1) Association Française contre les Neuropathies Périphériques, La Baule-Escoublac, FRANCE
Introduction :NEUROQUALI est une plateforme de collecte de données de vie réelles créée par l’Association Française contre les neuropathies Périphériques. Elle a pour objectif de mettre en évidence les besoins des malades atteints de neuropathies inflammatoires chroniques et de mieux comprendre le retentissement de la maladie sur la vie quotidienne des patients touchés.
Les symptômes, la prise en charge thérapeutique, l’impact professionnel et psychologique ainsi que les besoins éducatifs ont ainsi été explorés
Objectifs :
Méthodologie :130 personnes âgées de plus de 18 ans ont répondu à un questionnaire auto-administré en ligne. www.neuroquali.org
Résultats :Les premiers symptômes sont rapportés majoritairement entre l’âge de 30 et 50 ans (47,5 ans en moyenne pour les hommes - 41,5 ans pour les femmes ).
L'errance diagnostique varie considérablement d’un malade à un autre (Fig. 1). Les troubles sensitifs, la fatigue, les troubles de l’équilibre, la faiblesse musculaire et les douleurs sont les premières plaintes rapportées (Fig. 2) .
37% des malades sont en incapacité de travail en lien avec la neuropathie (Fig. 3).
8 % des patients actifs, évoquent un nombre de jours d’arrêt de travail de 30 et 60 jours. 28% des malades ont dû réaménager leur environnement.
Discussion :79% des malades sollicitent un meilleur accompagnement face aux options thérapeutiques possibles et 69% souhaitent bénéficier de conseils pour mieux appréhender leurs symptômes.
Conclusion :Les premiers résultats de l’enquête NEUROQUALI montrent l’impact de la maladie sur la vie des patients atteints de neuropathies périphériques inflammatoires chroniques et son fardeau professionnel. Elle met également en évidence les besoins d’éducation des malades.
Errance diagnostique
Symptômes
Vie professionnelle |
p26 les neuropathies peripheriques chez les patients porteurs d hepatite virale b ou c en milieu hospitalier a cotonou benin en 2021 frequence et facteurs associes auteurs gnonlonfoun d 1 2 3 kpossou a 4 sowanou a 2 chualack watou i 2 magne j 3 choki b 2 preux p 3 houinato d 1 2 etablissement 1 laboratoire depidemiologie des maladies chroniques et neurologiques universite dabomey calavi cotonou benin cotonou benin 2 clinique universitaire de neurologie du cnhu hkm cotonou benin 3 inserm univ limoges chu limoges ird u1094 neuroepidemiologie tropicale institut depidemiologie et de neurologie tropicale geist limoges france 4 clinique universitaire dhepato gastroenterologie du cnhu hkm cotonou benin presentateur gnonlonfoun dieu donne |
P26 - Les neuropathies périphériques chez les patients porteurs d'hépatite virale B ou C en milieu hospitalier à Cotonou (Benin) en 2021 : fréquence et facteurs associés
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Cohorte
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Auteurs : GNONLONFOUN D. (1,2,3), KPOSSOU A. (4), SOWANOU A. (2), CHUALACK WATOU I. (2), MAGNE J. (3), CHOKI B. (2), PREUX P. (3), HOUINATO D. (1,2)
Présentateur : GNONLONFOUN Dieu Donné
Etablissement : (1) Laboratoire d’Epidémiologie des Maladies Chroniques et Neurologiques, Université d’Abomey-Calavi, Cotonou, Bénin, Cotonou, BENIN; (2) Clinique Universitaire de Neurologie du CNHU-HKM , Cotonou, BENIN; (3) INSERM, Univ. Limoges, CHU Limoges, IRD, U1094 Neuroépidémiologie Tropicale, Institut d’Epidémiologie et de Neurologie Tropicale, GEIST, Limoges, FRANCE; (4) Clinique Universitaire d’Hépato-gastroentérologie du CNHU-HKM, Cotonou, BENIN
Introduction : Peu de données sont disponibles en Afrique Sub-Saharienne (ASS) sur les neuropathies périphériques (NP) chez les porteurs d’hépatite B ou C. Nous avons étudié la fréquence, le phénotype clinique et les facteurs associés aux NP au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU/HKM) de Cotonou au Bénin en 2021.
Objectifs :
Méthodologie : Il s’agissait d’une étude transversale analytique conduite du 1er juin au 31 août 2021 sur tous les patients suivis pour une hépatite B ou C à la clinique universitaire d’hépato-gastro-entérologie du CNHU-HKM et consentant. Les patients avec une altération profonde de l’état général, une cirrhose décompensée avec les signes d’intolérance respiratoire ont été exclus. Le diagnostic de la NP était fait par un neurologue sur la base de critères cliniques standards.
Résultats : L’âge moyen des 123 patients était de 46,4±13,8 ans et 58,5% étaient des hommes. La fréquence des NP était de 19,5%. Elle était de 19,4% et 14,3% respectivement chez les porteurs d’une hépatite B et C. Les NP étaient essentiellement sensitives (87,5%) avec des signes de paresthésies (58,3%) et de douleur neuropathique (29,2%). La polyneuropathie (83,3%) était plus fréquente. La comorbidité avec le diabète (ORa=6,1 [1,2-34,5]) et les transaminases ASAT élevées au diagnostic (ORa=0,15 [0,02-0,63]) étaient les facteurs associés à la NP.
Discussion : La fréquence des NP est élevée chez les patients porteurs d’une hépatite B ou C mais moins élevée que les données rapportées en ASS.
Conclusion : Le dépistage systématique des NP s’avère indispensable devant le caractère parfois invalidant de leurs symptômes sensitifs.
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p27 immunotherapie a distance et neuropathies inflammatoires induites au brentuximab vedotin auteurs gendre t 1 le bras f 1 lim l 1 matthys a 1 djabbari m 2 fechtenbaum l 1 bardel b 1 plante bordeneuve v 1 etablissement 1 chu henri mondor creteil france 2 centre hospitalier de melun senart melun france presentateur gendre thierry |
P27 - Immunothérapie à distance et neuropathies inflammatoires induites au brentuximab vedotin
Thème 3 - Neuropathies métaboliques/toxiques - Cas clinique
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Auteurs : GENDRE T. (1), LE BRAS F. (1), LIM L. (1), MATTHYS A. (1), DJABBARI M. (2), FECHTENBAUM L. (1), BARDEL B. (1), PLANTE-BORDENEUVE V. (1)
Présentateur : GENDRE Thierry
Etablissement : (1) CHU Henri Mondor, Créteil, FRANCE; (2) Centre Hospitalier de Melun-Sénart, Melun, FRANCE
Introduction : Le brentuximab vedotin (BV) est un anticorps conjugué utilisé dans les lymphomes réfractaires, classiquement pourvoyeur de neuropathies sensitives modérées. Plus rarement, des polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) invalidantes sont rapportées.1
Objectifs :
Méthodologie : Deux patients suivis pour lymphome de Hodgkin bénéficièrent d’une immunothérapie à distance du BV pour une PIDC induite (PIDC-BV).
Résultats : Après la 9e/10 cure, un homme de 25 ans développa en 2 mois des troubles de la marche. L’examen objectivait un steppage bilatéral avec aréflexie diffuse, une atteinte axono-démyélinisante sur l’électroneuromyogramme et un LCR normal. Une corticothérapie orale (1mg/kg), débutée après 6 mois d’évolution, permit une amélioration clinique et fonctionnelle (ONLS de 3 à 2).
Après la 11e/12 cure, un homme de 75 ans développa sur 2 mois une tétraparésie périphérique sévère rendant la marche impossible, avec un électroneuromyogramme évoquant un processus axono-démyélinisant et une hyperprotéinorachie. Le patient fut perdu de vue après une cure d’IgIV, puis revu pour aggravation secondaire après 8 mois. Cinq cures d’IgIV apportèrent un bénéfice clinique et fonctionnel (ONLS de 7 à 3).
Discussion : La neurotoxicité du BV reste incomprise. Un mécanisme toxique est discuté : le vedotin est un anti-microtubule potentiellement toxique sur le cytosquelette axonal2. Un mécanisme immunologique est envisageable : le brentuximab cible le CD30, un récepteur de la superfamille des TNF. Les PIDC-BV pourraient avoir une physiopathologie similaire à celles induites par les anti-TNF1. Ici, l’amélioration spectaculaire sous immunothérapie, à distance du BV, oriente vers une neuropathie inflammatoire
Conclusion : Une immunothérapie semble pertinente dans les PIDC-BV, même à distance de l’arrêt du BV.
Bibliographie : 1. Fargeot G, Dupel-Pottier C, Stephant M, et al. Brentuximab vedotin treatment associated with acute and chronic inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathies. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2020;91(7):786–8.
2. Mariotto S, Tecchio C, Sorio M, et al. Clinical and neurophysiological serial assessments of brentuximab vedotin-associated peripheral neuropathy. Leuk Lymphoma 2019;60(11):2806–9.
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p28 neurotoxicite peripherique du protoxyde d azote auteurs balloy g 1 dousset v 1 magot a 1 pereon y 1 etablissement 1 centre de reference des maladies neuromusculaires chu nantes hotel dieu nantes france presentateur pereon yann |
P28 - Neurotoxicité périphérique du protoxyde d'azote.
Thème 3 - Neuropathies métaboliques/toxiques - Cas clinique
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Auteurs : BALLOY G. (1), DOUSSET V. (1), MAGOT A. (1), PEREON Y. (1)
Présentateur : PEREON Yann
Etablissement : (1) Centre de référence des maladies neuromusculaires - CHU NANTES HOTEL DIEU, Nantes, FRANCE
Introduction : Les cas de neuropathies périphériques au protoxyde d’azote étant de plus en plus en plus décrits, nous rapportons les principales caractéristiques clinico-électrophysiologiques des cas traités au CHU de Nantes.
Objectifs :
Méthodologie : Quatre patients ont été inclus rétrospectivement entre 2020 et 2021. Nous avons rapporté les données démographiques, cliniques et électroneuromyographiques.
Résultats : Les sujets rapportés avaient entre 20 et 30 ans avec une prédominance masculine. Les principales manifestations cliniques sont des paresthésies ou des sensations d’engourdissement distales des quatre membres prédominants aux membres inférieurs s'associant à un déficit moteur d'installation subaiguë. L’électroneuromyogramme est peu spécifique, polyneuropathie axonale et/ou démyélinisante ayant la plupart du temps un profil longueur-dépendant. Une relative préservation des amplitudes motrices ulnaires comparativement à celles des nerfs médians (dans le cas des neuropathies axonales) ainsi qu’un ralentissement plus important des vitesses de conduction sensitives aux membres supérieurs comparativement aux membres inférieurs (dans le cas des neuropathies démyélinisantes), peuvent permettre d’orienter le diagnostic.
Discussion : Les 4 patients décrits présentaient des manifestations cliniques ainsi qu'un profil démographique pouvant faire suspecter un syndrome de Guillain-Barré dont l'électromyogramme permet d'infirmer le diagnostic.
Le caractère axonal de la neuropathie peut être expliqué par une carence en B12 devant être recherchée de façon systématique et ainsi être supplémentée si nécessaire.
Conclusion : La consommation de protoxyde d’azote à visée récréative s’étant popularisée, reconnaître ses manifestations neuro-toxiques est essentiel afin de permettre d’initier la prise en charge thérapeutique adaptée.
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p29 syndromes myastheniques congenitaux causes par la mutation dagrin affectant sa secretion par les motoneurones auteurs jacquier a 1 2 risson v 1 simonet t 1 2 roussange f 3 eymard b 4 lochmuller h 5 martinat c 3 schaeffer l 1 2 etablissement 1 institut neuromyogene lyon france 2 cbc biotech hcl bron france 3 inserm ueps umr 861 paris saclay universite i stem corbeil essonnes france 4 ap hp hopital pitie salpetriere paris france 5 children s hospital of eastern ontario research institute division of neurology department of medicine the ottawa hospital and brain and mind research institute university of ottawa ottawa canada presentateur jacquier arnaud |
P29 - Syndromes myasthéniques congénitaux causés par la mutation d’AGRIN affectant sa sécrétion par les motoneurones
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Autre
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Auteurs : JACQUIER A. (1,2), RISSON V. (1), SIMONET T. (1,2), ROUSSANGE F. (3), EYMARD B. (4), LOCHMULLER H. (5), MARTINAT C. (3), SCHAEFFER L. (1,2)
Présentateur : JACQUIER Arnaud
Etablissement : (1) Institut NeuroMyoGène, LYON, FRANCE; (2) CBC biotech, HCL , BRON, FRANCE; (3) INSERM/UEPS UMR 861, Paris Saclay Université, I-STEM, Corbeil-Essonnes, FRANCE; (4) AP-HP, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS, FRANCE; (5) Children's Hospital of Eastern Ontario Research Institute; Division of Neurology, Department of Medicine, The Ottawa Hospital; and Brain and Mind Research Institute, University of Ottawa, Ottawa, CANADA
Introduction : Les syndromes myasthéniques congénitaux (SMC) sont principalement caractérisés par une faiblesse musculaire et une fatigabilité. Les SMC peuvent être causés par une variété de mutations dans les gènes nécessaires à la formation et au maintien de la jonction neuromusculaire.
Objectifs :
Méthodologie : Parmi eux, AGRN code pour AGRIN, une protéine synaptique essentielle sécrétée par les motoneurones. Nous avons identifié des patients présentant un SMC avec des mutations non caractérisées dans le domaine LG2 d' AGRIN en position p.R1671Q, p.R1698P et p.L1664P.
Résultats : L'étude in vivo et in vitro de l'effet des mutations a révélé qu'elles empêchent la sécrétion normale d'AGRIN par les motoneurones. Des cellules induites à la pluripotence (hiPS) dérivées d'un patient et différenciées en motoneurones ont confirmé le défaut de sécrétion d'AGRIN.
Discussion : Les effets possibles des mutations AGRN dans les motoneurones sont encore peu étudiés.
Conclusion : Nos résultats montrent que les mutations d'AGRN peuvent provoquer un SMC en affectant principalement la capacité du compartiment présynaptique à sécréter AGRIN.
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p30 le traitement par efgartigimod chez des patients atteints de myasthenie a demontre des ameliorations constantes dans tous les sous domaines musculaires mg adl quel que soit le traitement immunosuppresseur de fond auteurs de bleecker j 2 karam c 3 bril v 4 ciumas m 1 ulrichts p 1 mantegazza r 5 howard jr1 j 6 etablissement 1 argenx issy les moulineaux france 2 centre de reference neuromusculaire hopital universitaire de gand gand belgique 3 centre de neurosciences penn neurologie hopital de l universite de pennsylvanie philadelphie etats unis 4 centre ellen martin prosserman pour les maladies neuromusculaires reseau universitaire de sante universite de toronto toronto canada 5 departement de neuroimmunologie et des maladies neuromusculaires fondazione istituto neurologico carlo besta milan italie 6 departement de neurologie universite de caroline du nord a chapel hill chapel hill caroline du nord etats unis presentateur ciumas mariana |
P30 - Le traitement par efgartigimod chez des patients atteints de myasthénie a démontré des améliorations constantes dans tous les sous-domaines musculaires MG-ADL, quel que soit le traitement immunosuppresseur de fond
Thème 4 - Autres neuropathies ou pathologies neuromusculaires - Thérapeutique
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Auteurs : DE BLEECKER J. (2), KARAM C. (3), BRIL V. (4), CIUMAS M. (1), ULRICHTS P. (1), MANTEGAZZA R. (5), HOWARD JR1 J. (6)
Présentateur : CIUMAS Mariana
Etablissement : (1) argenx, Issy les Moulineaux, FRANCE; (2) Centre de référence neuromusculaire, Hôpital universitaire de Gand, Gand, BELGIQUE; (3) Centre de neurosciences Penn - Neurologie, Hôpital de l'Université de Pennsylvanie, Philadelphie, ETATS-UNIS; (4) Centre Ellen & Martin Prosserman pour les maladies neuromusculaires, Réseau universitaire de santé, Université de Toronto, , Toronto, CANADA; (5) Département de neuroimmunologie et des maladies neuromusculaires, Fondazione Istituto Neurologico Carlo Besta, , Milan, ITALIE; (6) Département de neurologie, Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, Chapel Hill, Caroline du Nord, ETATS-UNIS
Introduction : Efgartigimod, fragment Fc d'anticorps IgG1, a démontré une amélioration clinique chez les patients atteints de myasthénie en bloquant le récepteur FcRn réduisant les taux d’IgG. Nous avons évalué l'effet d’efgartigimod sur plusieurs groupes musculaires en analysant les sous-domaines des échelles MG-ADL et QMG, ainsi que les effets des traitement concomitants.
Objectifs :
Méthodologie : L’étude ADAPT a évalué l’efgartigimod chez des patients myasthéniques randomisés 1:1 pour recevoir des cycles de quatre perfusions hebdomadaires d'efgartigimod ou placebo. Les items des échelles MG-ADL et QMG ont été regroupés par sous-domaines musculaires et analysés au cours des cycles 1 et 2. Le statut de répondeur sur MG-ADL a été évalué par sous-groupes de traitement concomitant: inhibiteurs de l'acétylcholinestérase, corticoïdes et NSIST.
Résultats : Chez 129 patients anti-RACh+, des différences moyennes statistiquement significatives ont été notées entre les bras de traitement pour tous les sous-domaines de l’échelle MG-ADL: bulbaire (-1,22, IC à 95 % [-1,71 à -0,73], p<0,001); oculaire (-0,64, [-1,11 à -0,17], p=0,008), respiratoire (-0,34, [-0,59 à -0,09], p=0,008) et membres/motricité globale (-0,79, [-1,22 à - 0,36], p<0,001) au cycle 1. Des améliorations similaires ont été notées au cycle 2 et dans les sous-domaines de l’échelle QMG aux cycles 1 et 2.
Discussion : Des améliorations constantes, statistiquement significatives du statut de répondeur sur l’échelle MG-ADL ont été observées chez les patients avec ou sans traitement concomitant (NSIST, corticoïde,inhibiteurs de l'acétylcholinestérase).
Conclusion : ?L'efgartigimod a démontré des améliorations rapides et constantes dans toutes les thérapies de fond concomitantes et dans tous les sous-groupes musculaires: oculaires, respiratoires, bulbaires et membres/motricité globale.
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